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L’équipe nationale disputera les trois matches du tour des huitièmes de finale à Libreville et donnera le ton en premier à la Tunisie et ce, le 23 janvier. Elle affrontera par la suite le Gabon, avant de boucler cette phase de poule par une rencontre contre le Niger, respectivement le 27 et le 31 dudit mois.
Sur le papier, ça reste un groupe jouable. D’autant plus que la qualification devra se jouer à un pourcentage élevé à l’issue du premier match contre la Tunisie, concurrent direct pour l’un des deux billets des quarts de finale. Au cours de cette CAN, le derby maroco-tunisien sera le quatrième du genre en phase finale après les éditions de 1978 au Ghana (1-1 au premier tour), 2000 au Ghana et Nigeria (0-0 au premier tour) et 2004 en Tunisie (victoire de la Tunisie en finale).
Hormis le cap tunisien, bien loin d’être gagné d’avance, l’adversaire gabonais se présentera comme un sacré morceau, aucunement tenté par une élimination dès le premier tour, ce qui risque de gâcher la fête dans cette CAN. Quant au Niger, qualifié à ce rendez-vous au détriment de l’Egypte et de l’Afrique du Sud, il fera figure d’un outsider qui tâchera de vendre cher son scalpe dans l’espoir de déjouer les faveurs des pronostics.
L’équipe nationale qui s’est qualifiée haut la main pour cette Coupe d’Afrique, après avoir manqué la précédente édition en Angola, est donnée par plusieurs observateurs comme étant l’un des favoris à la consécration finale, au même titre que la Côte d’Ivoire et le Ghana. Sauf qu’il ne faudrait pas précipiter les choses, tant qu’il y a d’autres facteurs qui entrent en jeu et qui influencent au plus haut point l’issue finale du tournoi majeur du football africain.
Ce qui est bon signe, c’est la détermination du groupe dans son ensemble, à commencer par le sélectionneur national Eric Gerets qui, une fois le billet de la 28ème CAN acquis, n’a pas caché ses ambitions, faisant savoir que son équipe ira à ce tournoi pour le gagner.
Pour ce qui est des autres groupes, ils sont des plus relevés et la compétition ne manquera pas d’être acharnée. Avec un groupe « A » rehaussé par la présence de la Guinée Equatoriale, coachée par Henri Michel qui est revenu sur sa décision de jeter l’éponge, la surprenante équipe de Libye, le Sénégal, bourreau du Cameroun, et la Zambie, un abonné de la CAN. Le Groupe « B » renferme la Côte d’Ivoire et ses stars, le Soudan en quête d’une place au-devant de la scène, ainsi que le Burkina Faso et l’Angola, de sérieux protagonistes pour le second ticket des quarts. Enfin, au Groupe «D», le Ghana, le mondialiste qui avait atteint les quarts de finale en Afrique du Sud, aura à défier le Mali, la Guinée et le Botswana.