-
Mondial-2024 de futsal. Hicham Dguig: Nous avons confirmé notre rang mondial
-
Mondial-2024 de futsal: Le parcours de l’EN prend fin au stade des quarts
-
14ème Coupe du monde de kitesurf et 3ème de wingfoil à Dakhla
-
Le choc AS FAR-RSB débouche sur un score de parité
-
Botola Pro D1 : Premier carton de la saison du Wydad
"Eléphants bravo ! Eléphants oh oh !" Les cris de joie ont retenti au coup de sifflet final dans le quartier commerçant d'Adjamé.
"Découragement n'est pas Ivoirien !", a lancé un supporteur hystérique, en référence aux derniers échecs passés de sa sélection, qui a perdu ses deux dernières finales de CAN (en 2006 et 2012) et dont le parcours raté lors du dernier Mondial au Brésil avait refroidi les esprits.
"A nous la Coupe", s'est enhardi Joël, habillé d'un maillot orange, la couleur des Eléphants.
"Les Eléphants doivent ramener la Coupe, qui sera le titre de la réconciliation", a espéré François, un quadragénaire de Williamsville, une zone populaire, tout en buvant une bière avec sa compagne.
La Côte d'Ivoire a vécu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par les violences postélectorales de 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.
Les Eléphants, bombardés instrument d'unité nationale alors que leur pays était coupé en deux de 2002 à 2011, n'ont pourtant jamais réussi à ramener de coupe aux leurs durant cette période. Ils ont été champions d'Afrique en 1992.
Loin de ces considérations politiques, un automobiliste extatique, ses warnings allumés, hurlait étrangement "On est champion du monde" au Plateau, le quartier administratif et d'affaires, déserté durant la nuit.
"Ce soir, ça va rincer sec !", souriait un gardien d'immeuble, qui n'a pu suivre le match que sur une petite radio.