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Buffon ne bouge pas. Passé 30 ou 35 ans, la plupart des joueurs perdent un petit quelque chose. La force physique, les réflexes, l'explosivité, souvent aussi le goût du jeu et des contraintes (déplacements, mises au vert...) qui l'accompagnent. Buffon reste le même, passionné, leader et surtout ultra-performant.
"Il est peut-être le meilleur gardien de toute l'histoire du football. Il ne se trompe jamais et il ne cesse jamais de nous surprendre", a résumé mardi soir son entraîneur Massimiliano Allegri.
Le technicien italien sait ce qu'il doit à son gardien, surtout en ce début de saison très compliqué pour une équipe en pleine reconstruction.
Au sein de cette Juventus qui a perdu trois éléments majeurs avec les départs de Pirlo, Tevez et Vidal, Buffon reste un point de repère immuable sur et en dehors du terrain, "un totem", comme l'a récemment qualifié le président de la fédération italienne Carlo Tavecchio.
On l'a ainsi beaucoup vu et entendu ces dernières semaines. Quand les tifosi sifflaient son équipe mal embarquée à la pause samedi face au Chievo Vérone (1-1 finalement), il s'est tourné vers eux pour leur dire: "Ne nous sifflez pas maintenant, nous avons besoin de votre aide".
Puis, en seconde période, il a sauvé son équipe avec une superbe double parade et a encore repris la parole après le match: "Maintenant cela suffit de pleurer. Ce n'est qu'en jouant qu'on saura de quel métal cette Juve est faite".
Première pierre
Lui et son équipe ont apporté un élément de réponse mardi en Ligue des Champions, où les Turinois portent dans une poule difficile (avec aussi Séville et Mönchengladbach) le statut pas forcément confortable de vice-champions d'Europe.
Sur la pelouse de City, Buffon s'est illustré d'entrée avec un arrêt devant Sterling. A la 59e minute, il a ressorti une nouvelle magnifique double parade devant Sterling puis David Silva. Et en fin de match, il a encore été chercher vers sa lucarne une grosse frappe de Yaya Touré.
"Un grand match et les miracles de Buffon", a résumé Allegri. "Buffon a fait de grands arrêts, il a été extraordinaire", a reconnu l'entraîneur mancunien Manuel Pellegrini.
Pour Buffon, ce succès "est la première pierre" dans la construction de la saison de la Juventus. "Nous avons mis tous les ingrédients: la bravoure, la technique et un brin de chance", a ajouté le capitaine bianconero.
Lui, il a comme toujours apporté cette envie de minime qui ne l'a toujours pas quitté à 37 ans. "Gigi était mon gardien quand j'étais joueur. Maintenant je suis sélectionneur et il est toujours mon gardien", résumait Antonio Conte avant le match des Azzurri contre la Bulgarie il y a 10 jours à Palerme.
L'Italie avait gagné 1-0 et Buffon avait été parfait. Le monument fêtait ce soir-là sa 150e sélection.