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Malgré la fatigue, le manque de fraîcheur et les blessures, la sélection marocaine n’a pas rechigné à la besogne en vue de boucler le tournoi sur une bonne note. Sauf qu’elle a eu droit à une formation croate bien en jambes après avoir bénéficié d’un jour de plus de récupération que le Onze marocain qui avait joué sa demi-finale perdue contre la France mercredi dernier.
Un avantage qui a été en faveur des partenaires de Luka Modric qui, à 37 ans, a dû prendre part ce samedi à ce dernier match de Coupe du monde. Abordant la partie sur les chapeaux de roue, les Croates n’ont pas tardé à trouver le chemin des filets sur une tête plongeante de Graviol dès la 7ème minute. Mais ce n’était que partie remise, car les Lions de l’Atlas ont remis les pendules à l’heure sur le champ (9è) suite à une réalisation d’Achraf Dari. Alors que la première période s’acheminait vers un score de parité, les Croates ont saisi un relâchement dans l’arrière-garde marocaine pour doubler la mise par l’intermédiaire d’Orsic (42è).
Au cours du second half, le coach Walid Regragui a revu son effectif, en intégrant Azeddine Ounahi dans l’espoir d’avoir davantage de l’avant et libérer en quelque sorte le capitaine Hakim Ziyech, présent dans tous les compartiments du jeu, cherchant à travers ses passes la faille dans la défense croate qui tenait bon.
Les efforts des Marocains n’ont pas été récompensés, ajoutés à cela les quelques erreurs de l’arbitre qatari Abdurahman Al Jassim qui a omis de siffler un penalty en faveur de Youssef En Nseyri et un coup franc à l’entrée de la surface de réparation d’Achraf Hakimi. Celui-ci n’en revenait pas et était entré dans une colère que l’on espère non préjudiciable pour la suite.
Si le latéral droit du PSG n’a pu retenir son irritation, ce n’est point le cas du sélectionneur Walid Regragui qui a tenu à se montrer tempérer dans ses dires, annonçant dans une déclaration rapportée par la MAP que « les erreurs d’arbitrage font partie du jeu et que c’est à la Fédération de s’occuper de ce volet». Et d’ajouter « nous nous focaliserons sur les erreurs qui nous ont empêchés de gagner (…) les joueurs doivent se concentrer sur le jeu ».
Sauf quand c’est trop, c’est trop, surtout après le penalty évident non sifflé face à la France ( Boufal fauché à l’intérieur du carré) qui aurait pu changer la donne à l’issue de ce match du dernier carré.
Bref, le Onze national est en droit de se targuer de ses performances lors de ce Mondial et se projeter d’ores et déjà sur les prochaines échéances, à savoir les CAN 2024 en Côte d’Ivoire et en 2025. A ce propos, Walid Regragui a été des plus humbles, en soulignant dans un entretien accordé à l’AFP que « si vous (les joueurs) voulez entrer dans l'histoire, il faut gagner une coupe d'Afrique des nations ». Objectif désormais, un titre continental qui s’ajoutera à l’unique sacre remporté en 1976.
Mohamed Bouarab