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Arrivés en cortèges de tous les quartiers de la ville blanche, les manifestants brandissaient des portraits de Kamal Al-Amari décédé le 2 juin après avoir été blessé le 29 mai par les forces de l’ordre lors d’un rassemblement à Safi et scandaient des slogans dénonçant la répression des manifestations tout en revendiquant davantage de démocratie.
Sur les pancartes on pouvait lire, entre autres : «Halte à la falsification de la volonté du peuple», ou «Non à une Constitution octroyée»… Trompettes, sifflets et applaudissements ont ponctué les pas des marcheurs et leur ont permis d'aller jusqu'au bout de leur mission.
Pourtant, ces militants du Mouvement du 20 février n’ont pas été les seuls maîtres de la rue dans ce quartier. Des manifestants pro-Constitution sont également sortis manifester, mais parfois violemment. Ils étaient venus exprimer leur amour pour S.M. le Roi et leur adhésion à la nouvelle Loi fondamentale soumise vendredi dernier au référendum.
Des pierres et d’autres projectiles ont été lancés par eux sur les manifestants du 20 février qui répliquaient en levant les bras vers le ciel en scandant des slogans contre la violence.
Au bout de deux heures et 15 minutes, les manifestants se sont finalement dispersés dans le calme, en se donnant rendez-vous dimanche prochain.
Casablanca n’a pas été la seule ville où pareilles manifestations se sont déroulées. D’autres villes du Royaume ont enregistré la sortie de milliers de personnes. Ce fut notamment le cas de Rabat et Tanger où selon certaines estimations, le nombre de manifestants était respectivement de 4.000 et de 10.000.