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Après les récentes manifestations des Oulad Tidrarine qui ont bénéficié d’un important élan de solidarité de la part des autres habitants des camps, le Polisario a, en bon adepte de la politique de l’autruche, haussé à nouveau le ton contre les Nations unies.
Ainsi, son indicible chef a adressé un message au secrétaire général de l’organisation internationale à travers une interview publiée par le quotidien communiste italien Il Manifesto au cours de laquelle il a affirmé que «le Front ne participera plus à aucune opération dirigée par l'ONU qui ne respecte pas les piliers du règlement du problème».
Dans son interview dont des extraits ont été publiés par des médias des camps de Tindouf, Brahim Ghali a déclaré avoir «perdu confiance en l’organisation des Nations unies» qui est actuellement, selon ses dires, «impuissante » à faire face au Maroc.
Sur un ton menaçant, il a appelé le Conseil de sécurité à «assumer ses responsabilités en imposant le mandat de la MINURSO s’il veut épargner à la région un conflit potentiel qui pourrait la déstabiliser». Des menaces qui ne sont pas sans rappeler celles proférées par le même Ghali à l'occasion de sa réunion avec des représentants de partis mauritaniens ayant participé au 15ème soi-disant congrès organisé en décembre à Tifariti.
Dans un style qui lui est propre et qui n’est pas sans rappeler les cris de détresse lancés par un moribond, Brahim Ghali qui tient à s’imposer contre ses nombreux concurrents, a conclu ses digressions en réitérant la détermination de son ramassis de stipendiés à «user de tous les moyens légitimes y compris la lutte armée» pour réaliser ses objectifs.