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Boussaid marche sur les pas de son prédécesseurNouvel emprunt obligataire du Maroc sur le marché international d’un montant d’un milliard d’eurosMardi 17 Juin 2014
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Comme attendu, le Trésor vient de lever 1 milliard d’euros sur le marché financier international. Il s’agit d’un emprunt obligataire sur dix ans servant un coupon de 3,5%, selon le ministre de l’Economie et des Finances Mohamed Boussaid qui se vantait, depuis Londres, d’un véritable succès. Le ministre Rniste a qualifié vendredi «de grand succès» «cette importante opération» qui marque le retour du Maroc sur le marché de l’euro après une absence de 4 ans, suite à un roadshow qui a été mené à Londres, à Paris, à Francfort, à Munich, à Zurich, à Genève et à Amsterdam. Plus de la moitié des souscripteurs sont des gestionnaires de fonds de pensions (57%), suivis de banques privées (22%), compagnies d’assurances (15%) et de fonds souverains, a souligné M. Boussaid. Quant au taux d’emprunt (3,5%), il est “inférieur” à ceux obtenus lors des dernières sorties à l’international, sur le marché du dollar en 2012-13, ce qui témoigne “de la confiance dans la stabilité économique et politique du Maroc”, a-t-il précisé, ajoutant en outre que l’opération avait été “sursouscrite”. «Aujourd’hui, nous avons fait le pricing pour cette opération ayant permis au Maroc de mettre en avant les réformes économiques et financières ainsi que ses perspectives prometteuses de croissance», a-t-il déclaré en se targuant de l’engouement des investisseurs étrangers qui se sont inscrits massivement à ce nouvel emprunt à l’international. L’attitude de Mohammed Boussaid, suscite des interrogations : a-t-il jeté l’éponge avant l’heure? Marche-t-il sur les pas de son prédécesseur? Quel est son apport à la gestion des finances publiques ? Les solutions choisies pour répondre aux besoins de financement de l’économie des deux départements ministériels ne diffèrent pas en tout cas. Le scénario des dernières années est en train de se répéter avec ledit ministre. Le Maroc avait conclu, en mai 2013, un prêt sur les marchés financiers internationaux portant sur deux émissions d’un montant global de 750 millions de dollars six mois après la sortie d’un emprunt obligataire à l’international qui lui avait permis, en décembre 2012, de lever 1,5 milliard de dollars en deux tranches, la première porte sur un montant de 1 milliard de dollars d’une maturité de 10 ans et un taux d’intérêt de 4,25%, alors que la deuxième d’un montant de 500 millions de dollars, est assortie d’une maturité de 30 ans avec un taux d’intérêt de 5,50%. Il s’agissait de la première émission lancée par le Maroc sur le marché du dollar. En 2007 et 2010, il avait lancé deux émissions obligataires sur le marché international de l’euro empruntant respectivement 500 millions et 1 milliard d’euros. Rappelons qu’au moment où on s’attendait à une réduction des dépenses publiques en ces temps de crise, caractérisée par un déficit budgétaire qui va crescendo, Benkirane a procédé autrement, avec un organigramme plus élargi. Avec les 8 nouveaux portefeuilles, Benky a augmenté les dépenses du gouvernement de près de 30% au détriment du contribuable. Grosso modo, cette levée de fonds vient s’ajouter à la liste des choix irrationnels faits par le gouvernement. «S’endetter pour assurer son fonctionnement» implique une seule chose :«Aggravation de la situation». Ce que les commis d’Etat au pouvoir n’arrivent pas à comprendre est qu’il est impossible de réduire le déficit sans relancement de l’investissement de croissance. On ne sortira de cette crise, autant économique et sociale que politique, qu’en réussissant à faire émerger un nouveau modèle de développement économique, humain, écologique et durable. Les besoins sont immenses. L’urgence pour l’emploi est de financer dès maintenant des projets d’investissement présentant un contenu significatif de croissance nouvelle. Mohammed Masmoudi
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