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Si les Istiqlaliens se sont montrés récemment sceptiques face à la proposition du PJD d’octroyer des aides directes aux familles dans le cadre de la réforme de la Caisse de compensation, le ministre des Affaires générales et de la Gouvernance, Mohamed Najib Boulif, s’inscrit en faux contre l’avis de l’Istiqlal.
Lors d’un point de presse tenu en marge des premières Assises nationales de la gouvernance organisé hier par son département, à Skhirat, sous le thème “La convergence des stratégies et des programmes sectoriels”, M. Boulif a tenu à préciser qu’il y a deux logiques : soit accorder une aide conditionnée, soit donner une aide inconditionnée. Si la logique des programmes comme RAMED et Tayssir est d’octroyer une aide conditionnée aux familles les plus démunies, « la logique de la compensation, précise le ministre du PJD, c’est tout autre chose. Lorsque les gens constatent que leurs factures mensuelles et leurs charges augmentent, on est dans l’obligation de tenir compte de leur pouvoir d’achat. Donc, la logique et la philosophie sont totalement différentes. Que l’Etat établisse un programme volontariste conditionné, c’est une logique acceptable, mais au niveau de la compensation, c’est autre chose ».
Concernant la population cible de ces aides inconditionnées, M. Boulif a confirmé que le gouvernement dispose de plusieurs études sectorielles dont les résultats et les données du recensement de 2004, sont actualisés par des enquêtes sur les ménages de 2007 et une nouvelle actualisation en 2011.
Et le ministre d’ajouter : « Il y a un certain nombre de gens qui affirment que nous disposons de données anciennes et qu’il faut faire un autre recensement, d’autres estiment qu’il est difficile de cibler la population. Pour nous, les éléments techniques sont à notre disposition et nous avons une certaine visibilité sur la population cible, et aussi sur les autres catégories sociales ».
D’autre part, M. Mohamed Najib Boulif s’est montré confiant en affirmant que l’année 2013 sera celle de la réforme de la Caisse de compensation. « Nous avons dit que 2013 sera celle de la réforme. Nous avons préparé les propositions et nous allons initier des débats avec tous les acteurs. Et si les choses vont bien et que l’on parvienne à un consensus sur le cadre général de la réforme, l’année 2013 sera certainement celle de la réforme ».