La salle d'exposition du centre culturel Dar Souiri à Essaouira a été baptisée, samedi, du nom de feu Tayeb Saddiki, en hommage à cet artiste prolifique. Intervenant à cette occasion, le président-fondateur de l'Association Essaouira Mogador, André Azoulay, a mis en relief les qualités humaines et le parcours remarquable de feu Tayeb Saddiki, homme de théâtre, acteur, calligraphe et écrivain. "Tayeb Saddiki était l'un des enfants illustres de la Cité des Alizés", a-t-il dit, estimant que sa disparition est une perte pour toute la ville. Cet artiste d'avant-garde était respecté et reconnu à travers le monde, a ajouté M. Azoulay, rappelant que Tayeb Saddiki est le premier à avoir organisé un festival à Essaouira. La famille Saddiki, notamment le père de Tayeb, portait en elle les valeurs d'Essaouira qui sont celles de l'ouverture, de la tolérance et de la cohabitation, a souligné M. Azoulay.
Tayeb Saddiki est décédé le 5 février dernier à Casablanca à l'âge de 79 ans des suites d'une longue maladie.
Parution
Le militant associatif et président de l'Association "Marocains pluriels", Ahmed Ghayet a signé, samedi à Casablanca, son nouvel essai "Mots pour maux" qui vient de paraître aux éditions La Croisée des Chemins. "Mots pour maux", qui se veut un plaidoyer en faveur de la jeunesse marocaine, aborde les sujets d'actualité de la société marocaine parmi lesquelles le vivre-ensemble, l'identité, la culture, l'exclusion, le racisme, la jeunesse ou encore la radicalisation, a indiqué l'auteur de l'ouvrage dans une déclaration à la MAP en marge de la cérémonie de signature, organisée dans le cadre du 22ème Salon international de l'édition et du livre (SIEL) qui se tient du 12 au 21 février courant à l'Office des foires et expositions de Casablanca (OFEC).