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"Le fait est que l'aide ne peut plus être considérée comme de la charité, comme une bonne chose à faire quand on en a les moyens financiers", a déclaré Bono, fondateur de la campagne contre la pauvreté One.
"S'il y a une chose que je voudrais que vous reteniez de ce témoignage, c'est que l'aide en 2016 n'est pas de la charité. C'est de la sécurité nationale", a-t-il relevé.
"Et lorsqu'elle est structurée correctement en se concentrant sur la lutte contre la corruption et l'amélioration de la gouvernance pour pouvoir aspirer à cette aide, ce pourrait être notre meilleur rempart contre l'attrait croissant de l'extrémisme violent", a ajouté le chanteur.
Bono --qui s'est rendu au Kenya, en Jordanie, en Turquie et en Egypte avec une délégation du Congrès américain menée par le sénateur républicain Lindsey Graham-- a mis en garde que des crises de réfugiés comme celle déclenchée par les combats en Syrie duraient en général vingt-cinq ans.
Selon lui, sans une réponse mondiale coordonnée, le Proche-Orient, l'Afrique et maintenant de plus en plus l'Europe pourraient être confrontés à un chaos permettant aux groupes extrémistes de recruter des jeunes désespérés.
"En Europe, le problème n'est plus pratique mais existentiel", a-t-il estimé, jugeant que l'unité européenne "est menacée".
"Si le Proche-Orient prend feu, les flammes vont franchir tout contrôle aux frontières. Et si l'Afrique fait défaut, l'Europe ne peut réussir", a relevé Bono.
Les Etats-Unis mènent une coalition internationale pour lutter contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak depuis l'été 2014.