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En somme, jusqu’à présent, et si l’on en croit le site référence en matière de mercato « www.transfermarkt.fr », le championnat marocain a enregistré 179 mouvements, 81 arrivées et 98 départs, résultant sur une balance de transferts déficitaire de 327.000 euros. Ces chiffres sont quelque peu inquiétants et remettent en question les modèles économiques de nos clubs. Alors qu’elles survivent majoritairement via les subventions de la Fédération Royale marocaine de football et par ricochet grâce à l’argent du contribuable, les seize équipes de la Botola ne réussissent que très rarement à renflouer leurs caisses en période de transferts, donc par leurs propres moyens. D’ailleurs, la balance moyenne des mouvements de chacune d’entre elles est déficitaire de 27.939 euros. Bref, elles achètent plus qu’elles ne vendent. Ceci s’explique par le fait que les joueurs passent d’un club à l’autre uniquement à la fin de leur contrat, ce qui a été le cas 32 fois sur les 179 transferts susmentionnés. A cela s’ajoutent les montants de 23 autres qui n’ont pas été communiqués, symbolisés par un point d’interrogation sur le site en question.
A titre d’exemple, en comparaison avec le championnat tunisien, le Maroc est loin de faire le poids économiquement parlant. Même s’il a plus de valeurs que son homologue tunisien, 113,68 millions d’euros pour la Ligue professionnelle tunisienne contre 136,52 millions d’euros pour la Botola Pro, cet écart est contrebalancé à la lumière de la valorisation des champions respectifs. L’Espérance de Tunis est valorisée à 19,48 millions d’euros, tandis que le WAC n’est valorisé qu’à hauteur de 16,93 millions. Une autre explication réside dans la manière de gérer les effectifs, les politiques sportives et donc les modèles économiques. Jusqu’à présent, en moyenne, les clubs tunisiens ont une balance de transferts dans le vert de 176.432 €. Côté marocain, le site TransfertMarkt évoque un bilan moyen négatif de 27.939 euros.
A l’heure où les clubs marocains sont sommés par la FRMF de changer leur statut en société, pour pouvoir participer au prochain championnat, il en va de même qu’il faudra à un moment donné mettre en œuvre une politique sportive digne de ce nom et un modèle économique qui l’est tout autant. Le FUS de Rabat, bien qu’il n’ait plus réussi une grande saison depuis bien longtemps, a choisi clairement de faire du trading de joueurs, à savoir miser sur de jeunes talents, les exposer pour mieux les vendre et réaliser ainsi des plus-values conséquentes, à même de lui permettre de développer le club et les infrastructures à l’instar de son école de football. Un cercle vertueux dont est encore loin la majorité des clubs de la botola, malgré l’évidence de ses bienfaits.
Hamoudane rejoint Al Khor
L'ancien sociétaire de l'Ittihad de Tanger a rejoint ses coéquipiers aux Pays-Bas, pour un stage de préparation de pré-saison, rapporte le journal.
Le club qatari, qui n'a pas encore tenu de conférence de presse pour présenter ses nouvelles recrues, a engagé Hamoudane pour une saison en prêt.
Le joueur âgé de 27 ans qui attisait les convoitises de plusieurs clubs marocains, a finalement opté pour une nouvelle aventure dans le championnat qatari.