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Le contenu de la circulaire datée du 3 août laisse pantois quand il ne se fait pas tout simplement provocateur.
Une décision injuste, abusive et irréfléchie. C’est ainsi qu’Abdelaziz Ioui, le secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement, affilié à la FDT, a qualifié cette décision prise de manière unilatérale sans se référer aux premiers concernés, à savoir les syndicats du secteur.
Suite à cette décision, les professeurs en surnombre dans le primaire sont dans l’obligation de participer au mouvement de mutation au niveau local, sinon ils seront mutés, contre leur gré, selon le nombre de postes vacants. Pire, ces professeurs seront privés de leur ancienneté générale, outre leur état psychologique et de santé qui risquent d’être sérieusement affectés par cette situation.
Le secrétaire général du SNE tient à préciser qu’une réunion concernant le mouvement de mutation a été tenue au début de la rentrée scolaire 2014-2015 avec le ministère de l’Education nationale dans le cadre du dialogue social et que la question des mutations et des professeurs en surnombre n’a pas du tout été évoquée et ne figurait aucunement dans l’ordre du jour de cette rencontre.
« Nous rejetons cette décision qui porte préjudice aux droits et acquis des professeurs du primaire et qui a été prise hors de l’institution du dialogue social », nous a déclaré Abdelaziz Ioui avant de poursuivre : « Nous ne tolérons pas que le ministère règle ce problème de manque d’effectif au détriment des enseignants ».
« Au lieu d’entamer les préparatifs de la rentrée scolaire actuelle dans de bonnes conditions, le département de tutelle s’emploie, à travers cette décision de son secrétaire, à créer un climat de tension et à pousser les enseignants à manifester leur grogne par des sit-in devant les délégations provinciales du MEN.
Le ministère est appelé à revoir cette décision et les syndicats les plus représentatifs sont tenus de coordonner leurs positions en vue de réparer cette injustice, a-t-il conclu.