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«Le chef du gouvernement nous a promis de se pencher sur ce dossier une fois le gouvernement remanié. Dans ce sens, nous allons nous réunir avec lui après l’Aïd», nous a-t-il précisé.
Récemment, la FBPM a réitéré sa menace d’augmenter les prix du pain si l’Exécutif ne prenait pas en compte les revendications des professionnels et n’appliquait pas l’accord signé entre la Fédération et le gouvernement Abbas El Fassi en octobre 2011.
Ce contrat-programme vise d’une part la stabilisation du prix du pain, et la continuité et le développement de ce secteur, d’autre part.
En outre, le gouvernement a proposé d’autres mesures qui concernent la formation, la création d’une véritable profession de boulanger et la réduction des coûts de l’énergie.
Devant le peu de cas que le gouvernement a fait de ses propres promesses, «nous avons pris la décision d’augmenter le prix du pain. Cette hausse oscillera entre 10 et 30 centimes. Le prix du pain passera, donc, de 1,2 DH à 1,4 et 1,7 DH», indique El Houcine Azaz en précisant qu’une étude réalisée en 2010 par le département des affaires économiques et générales (actuellement ministère des Affaires générales et de la Gouvernance) dans cinq régions du Royaume, avait révélé que le coût réel du pain variait entre 1,42 et 1,67 DH. L’accord de 2011 a été élaboré en prenant compte des résultats de cette étude.
La balle est maintenant dans le camp du chef du gouvernement et de son nouveau ministre des Affaires générales et de la Gouvernance, Mohamed El Ouafa. S’ils ordonnent l’augmentation du prix du pain, ils grèveront dangereusement les maigres finances des ménages défavorisés que les dernières augmentations des prix de certains produits de première nécessité ont largement obérées. S’ils refusent de souscrire à pareille démarche, c’est le secteur de la boulangerie pâtisserie qu’ils mettront dans le pétrin en accélérant davantage sa lente déliquescence. Dans un cas comme dans l’autre, Benkirane et El Ouafa doivent faire montre d’inventivité pour ménager la chèvre et le chou.