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Et ce n’est ni la première ni la dernière fois que le PJD accuse le PAM de faire mousser le sujet de la drogue et de la culture du cannabis pour s’attirer les grâces des électeurs, mais aussi d’utiliser l’argent de la drogue dans ses campagnes électorales. Hamieddine, l’un des leaders du parti de la Lampe n’a pas hésité non plus à déclarer à un organe de presse que la relation entre la culture du cannabis et la politique existe et qu’il y a même des députés du PAM qui considèrent que l’usage de cet argent sale n’a rien d’illégal.
Intervenant lors d’un récent meeting électoral à Tzinit, Benkirane a également ouvert le feu sur Hamid Chabat, secrétaire général du parti de l'Istiqlal, accusé d’amasser une fortune colossale et suspecte en se posant des questions sur l’origine de cet argent.
Des accusations qui sont devenues récurrentes à chaque meeting électoral du patron du PJD. Pas plus tard que le 30 août dernier, et devant des milliers de ses ouailles rassemblées à Agadir, le leader du parti de la Lampe a affirmé que « l’argent distribué par le PAM durant ses élections est issu de la « poudre que l’on connaît tous » ». Il a même qualifié le PAM de catastrophe suspecte en demandant à ses troupes d’y faire attention. Des mises en garde qui en rappellent d’autres qui considèrent le PAM d’être une menace pour l’Etat et la société. Lors du lancement de la campagne officielle du PJD, Benkirane n’a pas, en effet, hésité à qualifier ce dernier de relent d’une époque révolue, en l’occurrence celle des partis de l’administration et de l’autoritarisme.
Si les leaders du parti du Tracteur ont gardé longtemps le silence face à ces accusations, leur réplique est venue dimanche dernier de Mustapha Bakkoury, secrétaire général du PAM, lors d’un meeting à Casablanca. Selon lui, le chef du gouvernement ne fait que raconter des histoires à dormir débout et à parasiter l’action des autres. « On n’a pas un chef de gouvernement mais plutôt une personne qui excelle dans l’injure et la diffamation. Un jour viendra où il ne trouvera plus personne à insulter à part lui », a-t-il lancé avant de poursuivre : «On a attendu que le chef du gouvernement prenne la parole lors de la campagne électorale de son parti, pour parler de l’importance des élections mais il a préféré évoquer sa propre personne et ses avoirs ».
Le secrétaire général du PAM a également pointé du doigt les partisans du parti de la Lampe qui ont appelé au boycott des élections dans les circonscriptions où ils ne sont pas sûrs de remporter la mise en estimant que pareille position est inacceptable. « Au sein de notre parti, on s’adresse à tout le monde avec l’enthousiasme démocratique qu’il faut, et ce à l’inverse du PJD qui leur parle plutôt d’une démocratie de type Hamas ».
Son chef qui mène une campagne électorale mouvementée, semble ainsi acculé à accentuer ses attaques contre ses adversaires politiques parce qu’il en a besoin. En fait, partout où il est passé pour soutenir les candidats de son parti, il a été pris à partie par des citoyens en colère contre sa politique antisociale.
Successivement et à deux reprises, sa seule présence a failli créer l’émeute tant les gens n’ont pas semblé le porter dans leur cœur. Particulièrement à Taza et à Safi. Alors il n’a pas trouvé mieux à faire que d’inventer des adversaires réels ou fictifs pour dénigrer tout le monde. Y compris les citoyens lambda auxquels il est censé apporter la bonne parole islamiste et quémander les voix.