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Selon un communiqué conjoint en cours d’élaboration par la Fédération des industries des matériaux de construction (FMC), la Fédération nationale du BTP (FNBTP), la Fédération marocaine du conseil et de l’ingénierie (FMCI), de l’Ordre national des architectes (ONA) et l’Ordre national des ingénieurs géomètres topographes (ONIGT), seuls le Salon international du bâtiment (SIB) et le Salon du matériel de chantier (BTP Expo), qui existent respectivement depuis 1983 et 1998, sont reconnus comme répondant au besoin de ces professions et méritant du coup d’être soutenus.
A cet effet, un appel a été lancé afin de ne ménager aucun effort pour supporter et renforcer ces deux manifestations professionnelles, à l’exclusion de toute autre du genre. Il va même jusqu’à demander aux professionnels de ne participer à aucune autre manifestation du genre en tant qu’exposants, sponsors, animateurs ou simple visiteurs.
A en croire ces professionnels, il n’y a pas de place pour toute autre manifestation qui ne peut avoir qu’un caractère d’opportunité commerciale et mercantile, précise le communiqué.
«On est contre toute tentative de division du marché et d'affaiblissement de la profession», nous a confié un professionnel sous le seau de l’anonymat. Selon lui, le secteur du bâtiment qui connaît un essor sans précédent depuis ces trois ou quatre dernières années, le plaçant en tête des autres secteurs de l’économie marocaine en termes de volume des investissements réalisés, a besoin d'être unifié, pas divisé. Du coup, il estime qu’il faut un salon institutionnel qui soit l'interlocuteur des pouvoirs publics et non la création des "salons bis" qui portent préjudice à la profession.
Un constat que partage largement Aziz Alami, directeur de l’Office des foires et expositions de Casablanca (OFEC), qui estime que si la multiplication des salons est un phénomène positif, elle ne doit pas se faire dans l’anarchie. « Multiplier les manifestations n’est que bénéfique pour le secteur. Mais cela doit se faire dans les règles de l’art et les exigences professionnelles. On ne peut qualifier toute manifestation commerciale de foire», a-t-il précisé.
Pour lui, la position de la FNBTP est logique, mais il a tenu à préciser que si elle est libre à appeler ses membres et ses partenaires à boycotter ces manifestations, elle n’est pas, pour autant, habilitée juridiquement à interdire ces manifestations à d’autres opérateurs ou agences de communication.
Le directeur de l’OFEC estime qu’il est temps pour le secteur des foires et expositions d’être réglementé. « Car si la liberté d’action est garantie, il reste qu’elle n’est pas encadrée », a-t-il souligné.