Une fois encore, c'est raté. Et de la manière la plus lamentable qui soit. Les voilà donc pris la main dans le sac. En flagrant délit et délire de manipulation, de désinformation et de mensonge. Jusque-là, on osait penser qu'il leur restait un brin de bon sens, et que la déontologie devait encore avoir pour eux un certain sens. Il n'en est rien pour ces gars d'Efe, d'El Païs ou d'El Mundo. C'est trop leur demander que de s'attendre de leur part à de l'impartialité ou à de l'objectivité. En cherchant à occulter la réalité de manière aussi stupide, aussi éhontée et effrontée, ils ont prouvé qu'ils étaient tout, sauf des journalistes.
Ils sont allés fouiner dans des archives datant de quatre ans pour déterrer d'horribles images de bébés de Gaza victimes de la barbarie israélienne.
Faisant peu de cas de toute éthique comme de leurs lecteurs, ils sont allés prétendre qu'il s'agissait de photos récentes prises, sur le vif, à Laâyoune.
On s'était fait une raison de l'approche tragicomique de cette chaîne appelée Al Jazeera. Après tout, on ne peut aspirer à mieux de la part de "journalistes" à la solde, se faisant la voix de leurs maîtres et ne se gênant pas de distribuer de bonnes ou de mauvaises notes, selon les humeurs ou le degré de copinage avec Doha, aux différents régimes arabes. Motus et bouche cousue, cependant, à propos de la sous-dictature sévissant dans le fameux Emirat, si ce n'est pour dire que c'est l'Eden, que c'est un Eldorado sur terre.
Rien à voir avec cette Espagne voisine qui a tant milité pour mériter d'entrer de plain-pied dans une ère de démocratie. Mais avec ce genre d'énergumènes, il y aurait lieu de penser que Franco n'est pas mort pour de vrai.