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Le Clasico ! Les amateurs de foot n'auront que ce mot à la bouche pendant près d'un mois. En effet, entre le 16 avril et le 3 mai, le FC Barcelone et le Real Madrid vont se rencontrer pas moins de quatre fois. Tout d'abord, il y aura le match retour en Liga, puis la finale de la Coupe du Roi, quatre jours plus tard, et enfin la double confrontation en Ligue des Champions. Un mois de rêve pour les amoureux du ballon rond, puisque les deux meilleures formations vont s'entredéchirer pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Le Clasico, bien plus qu'un simple match
Reste néanmoins à savoir de quel côté se situer. Car que l'on soit Madrilène ou Catalan, le Clasico est bien plus qu'un simple match de football. Le Clasico, c'est la Catalogne indépendante contre la Castille royaliste, c'est la formation poussée à l'excellence contre les galactiques transferts, c'est Pep Guardiola contre José Mourinho, c'est Lionel Messi contre Cristiano Ronaldo. C'est noir ou blanc. Il faut donc choisir son camp. Et ce n'est pas qu'une question de maillot blanc ou blaugrana. Etre Culé ou Merengue, c'est presque inscrit dans l'ADN. C'est tout un imaginaire, une idéologie, une identité que l'on propose et défend quand on soutient l'une ou l'autre équipe. Un raccourci facile serait de dire: Le Barça c'est l'équipe des romantiques, des amoureux du jeu et de la passe au millimètre. Le Real, c'est une superproduction hollywoodienne avec le plus gros budget, la plus grosse star et le tapis rouge qui va avec.
Et ça les joueurs l'ont bien compris. Ce n'est donc pas un hasard si aujourd'hui, les stars respectives des deux formations représentent si bien ce que sont le Real et le Barça. Lionel Messi, c'est l'histoire d'un gars qui n'aurait dû jamais jouer au foot, qui n'a pas un physique facile et qui se retrouve en haut de l'affiche. Cristiano Ronaldo, c'est un cyborg. Des mensurations de rêves, une carrière menée d'une main de maître et une vie extra-sportive digne d'une star de ciné. Avant eux, Cruijff, Maradona, Stoitchkov, Eto'o, Romario ou encore Ronaldinho ont été les idoles de la cité catalane pour les mêmes raisons qu'elle adule Messi aujourd'hui. Ce petit supplément d'âme qui fait la force du Barça. A l'inverse, les multiples Ballons d'Or se sont succédés: Kopa, Di Stefano, Ronaldo, Zidane, Owen, Cannavaro, Kaka... Le blockbuster à l'état pur, aseptisé à souhait. A cela on ajoute des belles gueules (Beckham, Figo) et l'on obtient ce que veut être le Real: une marque qui vend du foot... et des shampoings.
Il est néanmoins une chose que l'on ne peut pas retirer aux deux clubs: ils ont eu les meilleurs joueurs du monde à toutes les époques. Tout ceux (ou presque) que l'on considère comme les grands de ce sport sont passés par l'un des deux clubs. Et là, c'est le football qui gagne.