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Dans sa réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur « la régression des dépôts en devises », présentée par le groupe du Parti socialiste, M. Baraka a indiqué que la baisse des réserves de changes est attribuable également à la hausse du déficit de la balance des paiements qui s’est établi à 200 MMDH, outre le recul de la demande extérieure adressée au Maroc en raison de la crise, notamment celle de l’Union européenne, qui s’est répercutée sur le taux de croissance des exportations marocaines ayant baissé de 5 %.
Pour sa part, le recul des transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) de 4% et des recettes touristiques de 1,6% a entraîné une baisse des réserves de changes, a-t-il ajouté.
Pour faire face à cette dégradation, le gouvernement œuvre pour améliorer la compétitivité de la production nationale, booster les exportations, intensifier le contrôle des importations et rechercher de nouveaux investissements étrangers, étant donné que le Maroc jouit de la confiance de la communauté internationale, a relevé M. Baraka.
Par ailleurs, en réponse à une question sur “l’endettement” du groupe istiqlalien, le ministre a fait savoir que la dette du trésor devrait atteindre cette année 58% du produit intérieur brut (PIB).
M. Baraka a mis en avant la nécessité de réduire le déficit budgétaire à 3% du PIB en 2016, notamment à travers la gestion rationnelle des dépenses, la maîtrise du budget de la Caisse de compensation et l’amélioration des recettes grâce à la réforme du système fiscal, relevant qu’un débat national impliquant tous les acteurs se tiendra prochainement afin de rechercher des solutions pour réduire les dépenses fiscales.