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Une victoire symbolique peut-être, mais une victoire qui compte. Le nouveau rapport de Ban Ki-moon sur le Sahara ne recommande pas l’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour le Royaume qui s’oppose à toute extension de la mission des Casques bleus mandatés pour maintenir la paix dans la région. Alors que c’est un sacré revers pour les séparatistes du Polisario épaulés par la diplomatie algérienne et l'Union africaine (UA) qui ont tant tenté d’instrumentaliser le dossier des droits de l’Homme. Un coup d’autant plus difficile à encaisser que Ban Ki-moon a salué « les mesures positives prises par le Maroc » en matière des droits de l’Homme, notamment l’adoption d’un nouveau Code de justice militaire et l’adhésion au Protocole optionnel de la Convention contre la torture.
Cela s’ajoute au fait que le Polisario n’a pas encore digéré sa cinglante défaite infligée par le Parlement européen qui a adopté dernièrement son rapport annuel sur les droits de l'Homme et qui soutient les efforts du Royaume dans ce domaine alors que les séparatistes et leurs séides algériens font feu de tout bois pour faire accroire que le Maroc ne serait pas respectueux des droits de ses citoyens de Tanger à Lagouira.
Ce qu’a démenti le rapport adopté en plénière à Strasbourg par 390 voix d'eurodéputés contre 155 et qui a rejeté les amendements hostiles à notre intégrité territoriale. En effet, le Maroc a toujours dénoncé les manœuvres de l'Algérie visant à instrumentaliser la question des droits de l'Homme afin de torpiller les efforts de l'ONU pour trouver une solution politique négociée sur la base du Plan d'autonomie. Le Maroc n’a d’ailleurs pas hésité à adresser dernièrement une invitation au Haut-commissaire aux droits de l'Homme pour accueillir une mission technique à Rabat, Laâyoune et Dakhla. Une invitation qui procède de la coopération constante entre les deux parties et de l'engagement souverain du Maroc à renforcer son interaction positive avec les mécanismes des droits de l'Homme de l'ONU.
Par ailleurs, le secrétaire général de l'ONU a estimé que « rien ne justifie le maintien du statu quo » en appelant les parties à « redoubler d'efforts pour négocier une solution politique mutuellement acceptable qui permette une autodétermination pour la population du Sahara occidental ».
Pour lui, une sortie de crise s’impose aujourd’hui vu le climat de tension dans la région. A ce propos, il alerte la communauté internationale sur les conséquences de « la frustration croissante parmi les Sahraouis et l’expansion des réseaux criminels et extrémistes dans la région sahélo-saharienne», ajoutant qu’ils «présentent des risques accrus pour la stabilité et la sécurité de la région». Selon lui, un règlement du différend territorial « diminuerait ces risques ». Là aussi, le SG de l’ONU ne fait que donner du crédit aux mises en garde du Maroc sur le ralliement de membres du Polisario à des groupes terroristes opérant dans le Sahel.