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En effet, les pourparlers sur la reprise de celle-ci sont en cours depuis des mois sans grands résultats malgré l’implication des ministères de la Justice des deux pays et l’activation des canaux parallèles. Aujourd’hui, plusieurs dossiers judiciaires sont en stand-by, notamment ceux qui touchent au pénal. On compte entre 150 et 200 dossiers bloqués dans le cadre des commissions rogatoires qui permettent aux juges français de déléguer les investigations sur certains dossiers à leurs homologues marocains, et réciproquement. C’est le cas également de l’extradition et du transfert de détenus qui demeurent totalement bloqués.
La mission du chef de la diplomatie française s’avère d’autant plus difficile que certaines sources ont révélé que le courant passerait très mal entre Rabat d’une part, le Premier ministre, Manuel Valls, et le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, d’autre part. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, l’aide demandée par la France à la seule Algérie après les attentats contre Charlie Hebdo a assombri l’horizon.
Pourtant, certains experts estiment que le Maroc pourrait bien assouplir sa position. Pour eux, la France a, aujourd’hui, plus que jamais besoin du Maroc et le Maroc a besoin de la France. Notamment en ce qui concerne l’affaire du Sahara où le Royaume risque de perdre du terrain dans le rapport de force qui l’oppose à Alger, a assuré un analyste sur le site Afrique Inside.
Mais, il n’y a pas que les relations franco-marocaines qui sont en cause. Celles de Rabat et du Caire sont également concernées. Sameh Choukri, ministre égyptien des Affaires étrangères, s’est lui aussi donné pour mission de briser la glace qui entourait les relations entre les deux pays. Sa visite intervient au lendemain de celle effectuée en juin dernier au Caire par son homologue marocain Salaheddine Mezouar.
Le chef de la diplomatie égyptienne a pour objectif de tourner la page des turbulences qui ont marqué les relations maroco-égyptiennes depuis juin 2014 et dont le dernier épisode n’est autre que la visite effectuée, l’été dernier, par des journalistes cairotes à Tindouf.