-
Les oubliés de l'école marocaine
-
Driss Lachguar reçoit les dirigeants des partis de Palestine, du Koweït et de Libye
-
La portée stratégique de la régionalisation avancée exige une implication accrue de tous les acteurs dans le processus de concertation et de dialogue constructif
-
La Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat libyens s'accordent sur la phase préliminaire des échéances électorales
-
Crise libyenne : Nasser Bourita souligne la nécessité impérieuse de s'imprégner de l'"esprit de Skhirat"
L’option internationale du Baccalauréat est une filière en langue arabe, proposée aux élèves dans les établissements français du Maroc à partir de la classe de seconde. Elle se caractérise par un enseignement renforcé de langue et de littérature arabes ainsi que d’histoire-géographie qui consacre une grande place au Maroc, au Maghreb et au monde arabo-musulman, souligne un communiqué publié à cette occasion. L’idée est de former des élèves qui sont aussi bien ouverts à la langue et la culture françaises, qu’à la langue et la culture arabes et musulmanes. Un cursus qui favorise donc un véritable bilinguisme et qui permet aux élèves d’être à l’aise dans l’une ou l’autre culture. D’ailleurs, c’est ce bilinguisme qui a incité 88% des élèves à choisir cette option. « Pour les élèves de nationalité marocaine, ce choix traduit le souci d'être parfaitement à l'aise dans deux langues et deux cultures, d'approfondir leur identité culturelle nationale en bénéficiant de l'enseignement et de l'éducation qui font la réputation des établissements français. Pour les élèves français, c'est une chance de mieux étudier la langue, la culture, l'histoire et la civilisation d'un pays, le Maroc, et d'une langue, l'arabe ».
Le Baccalauréat Option internationale ne représente pas uniquement l’ouverture des horizons pour les élèves, mais représente indéniablement l’excellence, comme le montrent les chiffres suivants. En effet, 90% des élèves suivant l’option OIB ont eu une mention au Bac en 2008 qui est une année exceptionnelle alors que depuis sa création, 70,5% des élèves qui ont passé un Bac OIB ont obtenu une mention.
Une fois ce bac en poche, s’ouvre devant ces derniers un avenir prometteur. 80 % des élèves ayant eu un Bac OIB en 2007 poursuivent des études sélectives, 41% d’entre eux ont intégré des cours préparatoires de grandes écoles, 39% des écoles post-bac et 16% les universités. Reste à souligner que ce bac, autant que le baccalauréat français restent une option limitée à une frange de la société. D’abord par choix, mais surtout à cause des prix pratiqués qui sont en deçà des possibilités des communs des Marocains. Des prix qui connaîtront probablement une hausse de 40%. La France refuse désormais de continuer à subventionner ces écoles dans le monde.