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Pour ce qui est des mesures prises afin de prévenir toute tricherie, les plus importantes sont, sans aucun doute, l’imposition d’un document sur l’honneur dûment signé et légalisé ainsi que l’interdiction d’introduire les smartphones dans l’enceinte des 20.830 salles dédiées aux examens des 1500 centres du Royaume.
Mais au-delà de l’aspect technique tournant autour de cet examen qui fait figure de passeport pour un passage vers d’autres cieux, il faut voir en cette période stressante pour les adolescents, une phase importante dans leur vie, car leur futur en dépend. A l’approche des épreuves du mois de juin, alors que d’aucuns peaufinent les derniers détails en potassant leurs fiches, nombre d’adolescents, qu’ils soient ou non de nature appréhensive, se laissent déborder par l’anxiété et souvent cela n’a rien à voir avec leur niveau scolaire, bon ou mauvais fût-il.
En effet, face à cette épreuve à l’enjeu vital, le candidat, impressionné par le caractère solennel de la chose, peut sombrer dans un état d’anxiété voire de panique dû au regard d’autrui. Aussi il aura, en plus de maîtriser son sujet, le devoir de surmonter la crainte de perdre ses moyens, la peur d’échouer et tout un état d’âme qui s’installe parfois bien avant la date du baccalauréat et qui handicape les plus fragiles. Ils développent donc des symptômes invalidants qui ne doivent aucunement échapper à leurs parents qui se doivent d’être plus auprès de leur enfant et l’accompagner au sens large du mot surtout en cette période cruciale.
Son entourage aura donc un rôle déterminant à jouer de par une préparation mentale autant efficace que la maîtrise des sujets révisés et la préparation de l’examen, afin de combattre des préjugés qui pourraient s’avérer catastrophistes pour la suite de l’aventure.
La réussite à un examen se joue rarement en tout ou rien et une mauvaise prestation n’est pas un arrêt de mort, au regard des sessions de rattrapage surtout quand il a été soigneusement préparé. Aussi, il est tout à fait naturel d’être intimidé par ce type de situation. In fine, il ne faudra en aucun cas se laisser aller à l’anxiété de la performance malgré les enjeux qui ouvrent de nombreux débouchés que l’on aura espéré ou pas. Motivation et implication se conjuguant souvent avec les bons résultats, on ne peut que souhaiter bonne chance à nos futurs bacheliers surtout en cette période ramadanesque où une bonne partie de leurs capacités intellectuelles est malmenée par le fait de jeûner et de manquer de calories.