-
Le chômage continue de gagner du terrain
-
Industries manufacturières : Baisse de l'indice des prix à la production de 0,1% en septembre
-
Maroc : Le déficit commercial s'accroît de 3,9% à fin septembre
-
Le projet de Gazoduc africain atlantique vise l'émergence d'une véritable prospérité pour l'Afrique et ses populations
-
Finances publiques : Consolider la programmation pluriannuelle comme un vecteur de soutenabilité
"Cette stagnation s’explique également par l'augmentation des charges d'exploitation du groupe et du coût du risque des filiales, notamment à l'international, ainsi que la faible croissance de l'encours des crédits distribués et le resserrement des marges d'intermédiation", a-t-il détaillé lors d’une conférence dédiée à la présentation des performances annuelles du groupe bancaire.
Le produit net bancaire (PNB) consolidé a augmenté de 3% pour atteindre 13,4 MMDH alors que le coût du risque a augmenté de 11%, s'établissant ainsi à 1,8 MMDH, a fait savoir M. Touimi, signalant que "dans un contexte de stabilisation des encours en souffrance", le coût du risque a tout de même augmenté de 11% pour se situer à 1,8 MMDH.
En social, le responsable a fait savoir que le résultat net a progressé de 12,3%, s’établissant à 1,5 MMDH, notant que le PNB a, de son côté, progressé de 1,2%, dont une évolution qualifiée de satisfaisante de la marge d'intérêt de +11% et de la marge sur commissions de +5%.
Sur le plan commercial, il a relevé que les dépôts de la clientèle ont progressé de 5% pour atteindre 195,2 MMDH, tandis que les dépôts des migrants ont crû de près de 5,2%, tirés essentiellement par les dépôts en compte chèques (+7,2%) et les comptes sur carnets (+9,8%), ainsi que des évolutions à deux chiffres sur les ouvertures de comptes.
Pareillement, les dépôts de la banque de l'entreprise ont enregistré une croissance de 7,5% à près de 35 MMDH, a-t-il poursuivi, précisant que les crédits accordés à la clientèle s'élèvent à 183,8 MMDH à fin 2017, contre 179,8 MMDH en 2016, soit une progression limitée à 2,2%. Le coefficent d'exploitation, pour sa part, s'élève à 58,3%, justifié, selon M. Touimi, par des spécificités inhérentes à BMCE Bank SA en termes d'investissements pour la structuration du groupe et la poursuite de développement du réseau des agences.
En face, le coût du risque social a baissé de 25%, à 612 MDH, contre 821 MDH en 2016, "ce qui a permis au résultat net de réaliser sa forte croissance".
Par ailleurs, il a indiqué que Bank Of Africa, 2ème contributeur au résultat consolidé, enregistre une croissance 13% de son RNPG.
D’après M. Touimi, le rayonnement à l'international a été renforcé avec l'ouverture en cours de la première succursale d'une banque marocaine à Shangai, qui permettra au Maroc de s’imposer désormais sur l'itinéraire de la "Route de la Soie", large programme de développement d'infrastructures, de services et d'échanges entre la Chine et près de 70 pays.