-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
-
En Tunisie, des femmes pêcheuses combattent les inégalités et le changement climatique
-
Le Danemark a un champion de pâté en croûte
Howard Herzog, professeur de psychologie à l'université Western Carolina (Caroline du Nord, sud-est), affirme dans cette étude publiée dans le numéro d'août de Tendances en Psychologie (Current Directions in Psychological Science), que toutes les études publiées sur le sujet “ont montré des résultats contradictoires”.
"Avoir un animal familier est incontestablement bon pour certaines personnes, mais il n'y a pas assez de preuves pour dire que ceux qui ont un animal familier sont en meilleure santé ou vivent plus longtemps que ceux qui n'en ont pas", écrit-il.
"Des chercheurs disent qu'avoir un animal à ses côtés a un effet positif, d'autres disent qu'il n'y en a aucun, ou que quelquefois c'est pire que de ne pas en avoir", ajoute-t-il.
"Les journaux abondent d'articles montrant l'effet bénéfique de l'animal, mais les études qui disent le contraire, ou qui disent que l'effet est nul, ne font jamais les grands titres", dénonce-t-il.
Il cite ainsi une étude de l'an dernier montrant que les possesseurs d'animaux avaient plus de risques que les autres d'avoir une crise cardiaque, contrairement aux affirmations d'une étude antérieure.
Des études conduites aux Etats-Unis, Australie, Suède ou Finlande montrent que le bénéfice est minime, affirme-t-il.
M. Herzog ne condamne pas le fait d'avoir un animal et assure que c'est excellent pour traiter l'autisme ou les problèmes psychologiques chez les enfants, mais il voudrait plus de recherche scientifique. Tant que cela ne sera pas fait, "l'effet bénéfique de l'animal sur la santé humaine reste une hypothèse qui doit être confirmée, ce n'est pas un fait établi", dit-il.