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Le 26 janvier au marché de gros de la capitale économique, une caisse de 20 kg de sardines coûtait entre 200 DH pour les poissons de qualité moyenne et 350 DH pour ceux de bonne qualité contre 50 et 60 DH auparavant, celle des crevettes s’écoulait à 1.000 DH contre 700 DH auparavant, celle des calamars 100 DH/kg contre 80 DH auparavant. Quant au kg de corbine, il a été cédé entre 50 et 60 DH/kg contre 45 DH, celui des soles l’a été 80 DH/kg contre 30 DH.
Cette journée a enregistré également la hausse des prix des anguilles qui a atteint 50 DH contre 5 DH auparavant et du maquereau qui s’est échangé à 150 DH.
Quant à la raie, aux anchois, au rouget et au pageot, ils sont de plus en plus rares sur le marché et s’ils existent, leurs prix atteignent des prix inabordables comme ce fut le cas pour les anchois qui ont été cédés entre 300 et 350 DH la caisse de 20 kg.
Les raisons de cette flambée des prix sont liées au mauvais temps, estiment certains commerçants. En effet, rares sont les chalutiers et barques qui s’aventurent à prendre le large et, du coup, les débarquements de poissons et des produits de la mer dans les ports sont en diminution.
D’autres lient cette hausse aux spéculateurs dont l’intervention aurait pour effet d’accentuer les fluctuations des prix.
Des propos que ne semble pas partager Abdelkhalk Gikh, président de l’Association professionnelle de la pêche côtière à Laâyoune (APPCL) qui estime que ces hausses trouvent leur explication dans la célébration de l’Aïd Al Maoulid. Selon lui, cette fête est fortement marquée par l’arrêt de travail dans l’ensemble du secteur durant plusieurs jours. «Chaque année, on a pris l’habitude d’arrêter de travailler pendant 10 jours au maximum avant l’Aïd et 10 jours après. Car, cette journée de l’année est considérée comme sacrée et elle connaît l’organisation de plusieurs moussems», nous a-t-il précisé avant d’ajouter : «De ce fait, les ports de Laâyoune, Tarfaya et Tan Tan sont paralysés».
Pourtant, quelles que soient les explications des uns et des autres, la hausse des prix des poissons a été durement ressentie par les marchands de détails et les consommateurs. En effet, peu nombreux sont les poissonniers qui s’aventurent à s’approvisionner au marché de gros et seule une poignée de clients fréquentent les étals quasiment vides par les temps qui courent. «La pêche ne satisfait pas la demande en cette période et la majorité de nos clients nous boudent puisqu’ils jugent les prix supérieurs à la moyenne. Certains d’entre nous se sont mis au chômage malgré eux», nous a indiqué un commerçant. Même son de cloche de ce consommateur qui ne mâche pas ses mots. «Où est ce que les augmentations répétées des prix vont nous mener ? Car il n’y a pas que les prix des poissons qui ont pris l’ascenseur, ceux des volailles, des fruits et légumes l’ont également fait. On ne sait plus où donner de la tête», a-t-il lancé.