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Le Maroc semble donc confirmer une tendance soulignée l’an dernier par le baromètre du Ceto, qui a placé le pays comme première destination des Français aux dépens de la Tunisie.
Pourtant, ces bonnes nouvelles cachent d’autres qui sont mauvaises. La première, c’est que 46% des Français ne partiront pas en vacances en 2012. En effet, le sondage de CSA, réalisé les 18 et 19 janvier auprès d'un échantillon de 1.007 personnes représentatif de la population française, a confirmé le recentrage des Français sur l’Hexagone qui est devenu la destination de prédilection des deux tiers des vacanciers.
Des conclusions fortement confirmées par un autre enquête réalisée par le dernier baromètre du Syndicat national des agences de voyages (Snav) et d'Atout France, en décembre dernier, qui a indiqué que la France semble avoir récupéré ses touristes, avec une hausse des réservations de 7,3% contre une chute de réservations à l’étranger de 2% en nombre de passagers, pour un volume d'affaires en baisse de 3,9%.
La Réunion tire particulièrement bien son épingle du jeu, avec une hausse des réservations de 65%, devant les Antilles françaises (+29%). A l'inverse, la Polynésie française déplore un recul de la demande de 40%.
En moyen-courrier, l'Espagne (+21%) récupère la baisse de la demande pour l'Egypte (-71%), la Tunisie (-51%) ou encore le Maroc (-21%).
Pour les destinations plus lointaines, les Français ont surtout réservé pour les Etats-Unis (+14%) ou l'Ile Maurice (+7%), tandis que les Maldives (-18%) et la Thaïlande (-11%) ont moins séduit.
Selon, les rédacteurs de cette enquête, ce phénomène s'explique principalement par les événements en Tunisie et en Egypte notamment, qui ont ébranlé la confiance des voyageurs conjugué à un contexte de crise économique mondial.
Sombres perspectives pour le tourisme marocain qui risque de passer de mauvais moments, de l’aveu même de Hamid Addou, directeur général de l'Office national marocain du tourisme (ONMT), qui a indiqué que l’année 2012 sera certainement une année très difficile. Ceci d’autant plus que le rapport du Fonds monétaire international (FMI) pour le Moyen-Orient et l'Asie sur les «Perspectives économiques régionales», indique que la région subit l'effet d'une baisse prononcée des investissements et du tourisme. De ce fait, il faut s'attendre pour 2012 à une reprise plus faible que prévue dans le secteur du tourisme.