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En chiffres, les échanges commerciaux du Maroc avec l’étranger ont totalisé (dans les deux sens) 376,2 milliards de DH en 2009, au lieu de 481,7 milliards de DH en 2008, enregistrant ainsi une baisse de près de 22%. Ce repli du commerce extérieur traduit sans doute le marasme du commerce mondial, sous l’effet de la crise économique et financière internationale.
Seule la balance des échanges de services permet au pays de consolider sa position positive, en assurant un excédent de 41,2 milliards de DH. Un excédent qui s’affiche tout de même en repli de 10,2 milliards de DH par rapport à 2008, année où le solde s’établissait à 51,4 milliards de DH. En effet, les recettes se sont inscrites en baisse de 5,6% à 97,5 milliards de DH au lieu de 103,3 milliards en 2008. En revanche, les dépenses (importations) devaient progresser de 8,6%, passant de 51,8 milliards de DH, en 2008, à 56,3 milliards en 2009.
Les statistiques fournies par l’Office des changes affichent plusieurs lignes de baisse. Les recettes MRE, cette bouffée d’oxygène, s’affichent en repli de 5,3%, à 50,2 milliards de DH contre 53 milliards en 2008. La baisse est plus forte pour les investissements et prêts privés, dont le volume chute de 26% à 26 milliards de DH au lieu de 35,2 milliards un an auparavant.
Selon l’Office des changes, les règlements entre le Maroc et l’étranger ont totalisé 594,4 milliards DH contre 696,2 milliards en 2008, en baisse de 14,6%. Ces règlements laissent apparaitre un déficit de 14,3 milliards DH contre 15,5 milliards en 2008.
De leur côté, les avoirs extérieurs nets de l’Institut d’émission et des banques ont enregistré un repli de 3,6%, s’établissant à 189,3 milliards de DH contre 196,4 milliards en 2008. Cette baisse, selon l’Office, est imputable tant aux avoirs extérieurs nets de l’Institut d’émission : 175,4 milliards de DH contre 180,7 milliards à fin 2008, soit -2,9%, qu’aux avoirs extérieurs nets des banques : 13,9 milliards de DH contre 15,6 milliards un an auparavant, soit une baisse de 11,2%.
L’Europe, premier partenaire
La répartition géographique des échanges de marchandises reste pratiquement inchangée. L’Europe continue à représenter plus de 63% dans le total des échanges, avec 237 milliards de DH. L’Asie vient en seconde position (73.327,4MDH ou 19,5%), loin devant l’Amérique (42.028,1MDH ou 11,2%). Quant à l’Afrique, elle ne représente que 6% avec un volume de 22,5 milliards de DH).
Bien entendu, la France demeure le premier partenaire avec 68,3 milliards DH ou 18,2% du total des transactions commerciales du Maroc avec l’étranger. Elle reste le premier client avec 27,3 milliards de DH ou 24,4% et premier fournisseur avec 41 milliards ou 15,5%. Cependant le commerce bilatéral est toujours déficitaire au détriment du Maroc (un déficit de 13,7 milliards et un taux de couverture de 66,5%)
L’Espagne, quant à elle, se place au deuxième rang avec 54,3 milliards de DH ou 14,4%. Les transactions commerciales avec ce pays, deuxième client avec 22 milliards DH ou 19,8% et deuxième fournisseur avec 32,2 milliards ou 12,2%, font ressortir un déficit de 10,1 milliards de DH et un taux de couverture de 68,5%. Les Etats-Unis d’Amérique occupent le troisième rang avec 22,7 milliards de DH ou 6,1%, suivis de l’Italie avec 22,3 milliards de DH ou 5,9% et de la Chine avec 21,9 milliards ou 5,8%.
Baisse de 44 % de la facture pétrolière
Le Maroc a importé en 2009 pour environ 17,2 milliards de DH de pétrole brut, une facture qui s'est inscrite en baisse de 44,1 %, pour un volume importé également en régression (-13 %) par rapport à l'année 2008. Le tonnage importé de brut a atteint 4,8 millions de tonnes contre 5,5 millions une année auparavant. Outre le recul du volume importé, l'allègement de la facture pétrolière du Royaume s'explique par la dépréciation des cours du pétrole sur le marché international._Le prix moyen de la tonne de brut importée a reculé de 35,7 % par rapport à la moyenne de 2008, pour se situer à 3.585 DH contre 5.572 DH._L'Arabie saoudite reste le premier fournisseur du Maroc en pétrole brut avec une facture de 8,42 milliards de DH, suivie par l'Irak (5,10 milliards), la Russie (3,25 milliards) et l'Iran (387,2 millions).