La célèbre chanteuse portugaise du fado, Katia Guerreiro, a subjugué, samedi soir à Safi, le public venu nombreux assister à son concert, donné dans l’enceinte de Dar Sultan qui abrite le musée national de la céramique.
Sa voix chaude et envoûtante, sa façon de danser sur scène aux rythmes de la musique exécutée par deux guitaristes et l'émotion que ses chansons suscitaient, puisées dans le répertoire de célèbres chanteurs du Fado anciens et modernes, ont permis, le moment d'une soirée, de plonger dans un univers artistique et de charme que véhicule cet art cher à tout portugais.
D'une modestie inouïe et portant une tenue simple propre aux fadistes, l'artiste semblait avoir la tête plongée dans les «étoiles», dans un lieu magique chargé d'histoire et de symboles, où le jeu des lumières était éblouissant emportant l'assistance dans un univers de rêve.
Tantôt les mains sur le cœur, pour exprimer l'amour et la douleur, tantôt elle les lève vers le ciel en signe d'impuissance comme pour implorer l'assistance de Dieu pour venir à son aide.
En effet, elle a longtemps chanté pour l'amour en exécutant un tour de chant fort et touchant, faisant corps avec ses textes (de véritables poèmes en fait) et une musique, exécutée avec grande subtilité par deux vertueux guitaristes. Conséquence logique: un tonnerre d'applaudissements et des ovations qui fusent de tous les coins de Dar Sultan, jadis ancienne forteresse portugaise.
"J'aime ce pays (le Maroc NDLR), heureuse de pouvoir y chanter pour la quatrième fois", a-t-elle confié à la MAP à l'issue de son spectacle. "J'ai chanté de toutes mes forces et de tout mon cœur pour notre histoire commune, pour l'amitié entre nos deux pays et pour ce merveilleux public qui représente différentes nations", a-t-elle ajouté se déclarant "très flattée" par l'accueil chaleureux que lui a été réservé par les organisateurs de cette soirée qui s'inscrit dans le cadre d'une visite effectuée par une importante délégation de diplomates étrangers, dont plusieurs ambassadeurs accrédités au Maroc, sous l'intitulé "The world comes to Safi".
Par ailleurs, présentant cette soirée, organisée par l'ambassade portugaise en collaboration avec la wilaya de la région de Doukkala-Abda et la revue "Diplomatica", l'ambassadeur portugais au Maroc, Jaoa Rosa La, a souligné que "nous étions animés du désir d'allier tradition et histoire, patrimoine et musique et donc de mettre en valeur ce riche passé commun et ce parcours collectif si important dans l'histoire de nos deux pays".
"Notre souhait était, une fois de plus, de rendre hommage au Portugal et au Maroc", à travers cette soirée, a-t-il poursuivi, ajoutant que "l'idée d'organiser un concert de Fado à Safi s'est présentée comme une des plus belles façons de prêter cet hommage" à l'amitié maroco-portugaise.
"Pour célébrer ses liens d'amitié historique et pour concrétiser cette rencontre entre le Fado et l'héritage portugais (au Maroc), la voix de Katia Guerreiro s'est très vite imposée comme le choix parfait", a-t-il dit.
Avant le coup d’envoi de cette soirée, à laquelle ont pris part, outre une trentaine de diplomates, le ministre d'Etat M. Mohamed Elyazghi et le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, les personnalités conviées à ce spectacle ont pu admirer des œuvres de céramiques exposées au musée national.
Genre musical portugais qui date de 1820, le Fado prend la forme d'un chant traditionnel souvent mélancolique et généralement accompagné par des instruments à cordes pincées, avec des thèmes en général sur l'amour inachevé, la jalousie, la nostalgie, la passion, la difficulté de vivre, le chagrin ou encore l'exil.
Sa voix chaude et envoûtante, sa façon de danser sur scène aux rythmes de la musique exécutée par deux guitaristes et l'émotion que ses chansons suscitaient, puisées dans le répertoire de célèbres chanteurs du Fado anciens et modernes, ont permis, le moment d'une soirée, de plonger dans un univers artistique et de charme que véhicule cet art cher à tout portugais.
D'une modestie inouïe et portant une tenue simple propre aux fadistes, l'artiste semblait avoir la tête plongée dans les «étoiles», dans un lieu magique chargé d'histoire et de symboles, où le jeu des lumières était éblouissant emportant l'assistance dans un univers de rêve.
Tantôt les mains sur le cœur, pour exprimer l'amour et la douleur, tantôt elle les lève vers le ciel en signe d'impuissance comme pour implorer l'assistance de Dieu pour venir à son aide.
En effet, elle a longtemps chanté pour l'amour en exécutant un tour de chant fort et touchant, faisant corps avec ses textes (de véritables poèmes en fait) et une musique, exécutée avec grande subtilité par deux vertueux guitaristes. Conséquence logique: un tonnerre d'applaudissements et des ovations qui fusent de tous les coins de Dar Sultan, jadis ancienne forteresse portugaise.
"J'aime ce pays (le Maroc NDLR), heureuse de pouvoir y chanter pour la quatrième fois", a-t-elle confié à la MAP à l'issue de son spectacle. "J'ai chanté de toutes mes forces et de tout mon cœur pour notre histoire commune, pour l'amitié entre nos deux pays et pour ce merveilleux public qui représente différentes nations", a-t-elle ajouté se déclarant "très flattée" par l'accueil chaleureux que lui a été réservé par les organisateurs de cette soirée qui s'inscrit dans le cadre d'une visite effectuée par une importante délégation de diplomates étrangers, dont plusieurs ambassadeurs accrédités au Maroc, sous l'intitulé "The world comes to Safi".
Par ailleurs, présentant cette soirée, organisée par l'ambassade portugaise en collaboration avec la wilaya de la région de Doukkala-Abda et la revue "Diplomatica", l'ambassadeur portugais au Maroc, Jaoa Rosa La, a souligné que "nous étions animés du désir d'allier tradition et histoire, patrimoine et musique et donc de mettre en valeur ce riche passé commun et ce parcours collectif si important dans l'histoire de nos deux pays".
"Notre souhait était, une fois de plus, de rendre hommage au Portugal et au Maroc", à travers cette soirée, a-t-il poursuivi, ajoutant que "l'idée d'organiser un concert de Fado à Safi s'est présentée comme une des plus belles façons de prêter cet hommage" à l'amitié maroco-portugaise.
"Pour célébrer ses liens d'amitié historique et pour concrétiser cette rencontre entre le Fado et l'héritage portugais (au Maroc), la voix de Katia Guerreiro s'est très vite imposée comme le choix parfait", a-t-il dit.
Avant le coup d’envoi de cette soirée, à laquelle ont pris part, outre une trentaine de diplomates, le ministre d'Etat M. Mohamed Elyazghi et le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, les personnalités conviées à ce spectacle ont pu admirer des œuvres de céramiques exposées au musée national.
Genre musical portugais qui date de 1820, le Fado prend la forme d'un chant traditionnel souvent mélancolique et généralement accompagné par des instruments à cordes pincées, avec des thèmes en général sur l'amour inachevé, la jalousie, la nostalgie, la passion, la difficulté de vivre, le chagrin ou encore l'exil.
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