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L'officialisation de la venue de Villas-Boas à Chelsea était dans l'air depuis mardi, le récent vainqueur de l'Europa League s'étant libéré de son contrat avec Porto après avoir réglé les 15 millions d'euros correspondant à sa clause libératoire, un record dans la profession. Il avait été remplacé dans la foulée par son adjoint Victor Pereira.
Villas-Boas, l'entraîneur qui monte en Europe, était la priorité des dirigeants londoniens et du milliardaire russe Roman Abramovitch, soucieux de relancer Chelsea et de se séparer d'Ancelotti après une saison blanche.
L'Italien, arrivé en 2009, ne part pas sur un bilan infâmant, Chelsea ayant réussi durant son court mandat le premier doublé Coupe-Championnat de son histoire (2010). Mais le richissime propriétaire des Blues ne pouvait se satisfaire d'une saison sans relief en 2010-11 et surtout d'un nouvel échec dans la quête de son Graal: la Ligue des champions. D'où la décision de se séparer d'Ancelotti dès le mois de mai et la fin d'un Championnat conclu à la 2e place, à neuf points de Manchester United.
Restait à lui trouver un successeur crédible. Le nom de Villas-Boas est rapidement arrivé aux oreilles des décideurs de Chelsea, le Portugais étant considéré comme le clone de Mourinho, l'homme qui avait propulsé les Blues parmi les plus grands clubs de la planète et dont l'aura reste encore intacte du côté de Stamford Bridge.
La carrière de Villas-Boas est en effet indissociable de celle de "Mou". Le Portugais a effectué toutes ses classes dans l'ombre du "Special One" Mourinho (adjoint à Porto, Chelsea, Inter Milan), y gagnant le surnom de "Special Two".
Voler de ses propres ailes
C'est en 2009 qu'il décide de voler de ses propres ailes et prend la direction au Portugal du modeste Academica Coimbra. Après un maintien assuré, il prend les rênes du FC Porto et s'offre un triplé: un titre de champion remporté haut la main devant le vieil ennemi, le Benfica Lisbonne, l'Europa League et la Coupe du Portugal. Comme un certain José Mourinho en 2003.
Mais au contraire de son prestigieux aîné, qui était resté une saison supplémentaire à Porto pour y soulever la Ligue des champions (2004), Villas-Boas ne s'éternisera pas chez les Dragons.
Juste après la victoire des siens en C3, le 18 mai à Dublin contre Braga (1-0), il s'était dit "entouré de la meilleure structure et du meilleur président" et avait balayé les spéculations sur un éventuel départ. Le plus jeune entraîneur de l'histoire à avoir gagné une Coupe d'Europe (33 ans) n'a pourtant pas résisté longtemps à l'appel de Chelsea et aux millions promis par Abramovitch.
L'hommage appuyé qu'il avait rendu en Irlande à Pep Guardiola en dit long sur sa philosophie de jeu, très éloignée du réalisme de Mourinho. Villas-Boas a certes intégré les méthodes de management de son ancien patron mais lui ne jure que par l'attaque et l'offensive, là où "Mou" a toujours privilégié un certain pragmatisme tactique.
Désormais installé à la tête des Blues, Villas-Boas va pouvoir s'atteler à la refonte de son effectif. Son intention est d'emmener dans ses bagages les trois pépites du FC Porto, les attaquants Falcao et Hulk ainsi que le milieu de terrain Moutinho mais les dirigeants portugais voudront sûrement en tirer le meilleur prix.
Il devra surtout régler la surpopulation qui guette son club dans le secteur offensif. Si Torres, acheté à prix d'or cet hiver (58 millions d'euros), est assuré de rester, rien ne garantit l'avenir de Drogba, Anelka ou de Kalou à Londres.
Moratti: "Leonardo est encore
l'entraîneur de l'Inter"
"Leonardo est encore l'entraîneur de l'Inter" Milan, a lancé mercredi le président de l'Inter Milan, Massimo Moratti, au sujet du Brésilien, attendu comme prochain directeur sportif au Paris Saint-Germain.
"Leonardo est encore l'entraîneur de l'Inter. Il n'est pas parti, il a eu l'autorisation de voir s'il avait des opportunités extra-footballistiques, parce qu'entraîneur n'est pas son principal métier. Nous pourrions de toutes façons le rappeler", a dit Moratti, des propos repris par l'agence italienne Ansa.
+Leo+, entraîneur de l'Inter depuis le 23 décembre 2010, a reçu une offre des nouveaux patrons qatariens du PSG, un poste de directeur sportif, pour un salaire estimé à 5 millions d'euros par saison.