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Lors d'une conférence de presse organisée pour la présentation du rapport annuel sur la supervision bancaire relatif à l'exercice 2014, dans sa 11ème édition et rapportée par la MAP, M. Benhalima a fait savoir que le crédit a poursuivi sa décélération, avec toutefois une amélioration du financement du secteur non financier, notant que les prêts aux ménages, tirés par la croissance du crédit à l'habitat, ont augmenté de 6 % et ceux destinés aux entreprises non financières se sont légèrement redressés à 1,4 %.
Les dépôts, quant à eux, ont augmenté de 6,6 % grâce, en partie, à l'impact favorable de l'opération de la contribution libératoire décidée par le gouvernement, a-t-il expliqué.
Dans une conjoncture porteuse de risques, la qualité des actifs s'est toutefois dégradée de nouveau et le taux moyen des créances en souffrance a augmenté d'un point à 6,9 %, a-t-il relevé.
Les banques ont pu dégager globalement, sur base sociale, un résultat net bénéficiaire en progression de 1 %, tiré par les activités de marché, a poursuivi M. Benhalima notant que sur base consolidée, les principaux groupes bancaires, bénéficiant d'une contribution favorable des activités non bancaires et de la bonne tenue des résultats à l'international, ont réalisé globalement un résultat net-part du groupe en hausse de 9,7 %.
Déterminés pour la première fois selon les règles de Bâle III, les ratios moyens de solvabilité et des fonds propres de base des banques se sont établis respectivement à 13,8 % et 11,6 %, a-t-il dit expliquant que la consolidation des fondamentaux du système bancaire reflète, malgré la conjoncture difficile, les efforts consentis pour le renforcement des pratiques bancaires en matière de gestion des risques et le rehaussement permanent du cadre de la régulation, en convergence avec les standards internationaux.
Et de poursuivre que l'année 2014 a été marquée par l'adoption, par le Parlement, de la nouvelle loi bancaire notant que ce texte structurant définit notamment le cadre légal pour l'exercice de la surveillance macro-prudentielle, tout en renforçant les mécanismes de résolution de crise mis à la disposition de Bank Al-Maghrib.
Ce texte, a-t-il dit, introduit également les fondements légaux visant à permettre l'émergence de nouveaux acteurs et services financiers, notamment dans le domaine de la finance participative.