-
Le CNDH engagé à poursuivre son plaidoyer en faveur de l’abolition de la peine de mort
-
Focus sur les perceptions des Marocains de l'égalité des genres
-
Plateforme E-Blagh: Des indicateurs importants et une forte interaction renforçant la confiance dans l’institution sécuritaire
-
Une panoplie de projets en faveur de la préservation et du développement de la Ville Sainte
-
Abdeljalil Lahjomri : L'Initiative Atlantique de SM le Roi, vecteur d’intégration économique aux niveaux continental et international
Depuis le retour du Maroc au sein de l’organisation panafricaine, acté en janvier 2017, c’est le premier Sommet au cours duquel le CPS de l’UA ne contient aucune indication au sujet de la question du Sahara marocain, a-t-il souligné lors d’une conférence de presse au siège de l’UA.
Il a rappelé, dans ce cadre, la décision du Sommet de Nouakchott de 2018 qui avait décidé que la question du Sahara est traitée au niveau des Nations unies et que l’UA doit apporter son appui et son soutien à ce processus et ne doit aucunement créer un processus parallèle ou une littérature différente de celle des Nations unies.
Les pays membres de l’UA s’intéressent maintenant aux questions de paix, de sécurité et de développement et la question du Sahara marocain dispose de son propre cadre et sa référence au sein de l’ONU, a souligné Nasser Bourita, réaffirmant que la décision du Sommet de Nouakchott demeure la référence de l’UA à ce sujet.
Pour rappel, lors de ce 33ème Sommet d’Addis-Abeba, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a confirmé l’exclusivité des Nations unies dans la résolution de la question du Sahara marocain.
Dans son intervention à l’ouverture des travaux, il a précisé que conformément à la décision 693 du Sommet de Nouakchott, la Troïka de l’UA apportera un soutien efficace au processus mené par les Nations unies, qui est le cadre volontairement choisi par les parties pour une solution politique durable.
Marrakech en lice
Le Maroc suggère d’accueillir ce 1er Forum régional africain "afin de commémorer le deuxième anniversaire du Pacte de Marrakech et de le faire coïncider avec la célébration de la journée internationale des droits de l’homme", souligne le rapport de S.M le Roi Mohammed VI sur le suivi de la mise en place de l'Observatoire africain des migrations au Maroc.
"Pour effectuer un bilan de sa mise en œuvre africaine, nous sommes convaincus qu’il n’est pas de lieu plus symbolique que celui même où il fut adopté", explique le rapport.
S.M le Roi, en tant que Leader de l'Afrique sur la question de la migration, exprime, dans ce rapport, la disposition du Maroc "à partager son expérience nationale en matière de gestion migratoire – reconnue par les Nations unies comme modèle pouvant inspirer d’autres pays – avec les pays frères africains qui le souhaitent".
La stratégie nationale d’immigration et d’asile, "à la fois globale, humaniste et responsable, est en effet en parfaite adéquation avec les dispositions et objectifs du Pacte de Marrakech", se réjouit le Souverain.
Par ailleurs, en instaurant l’Observatoire Africain des migrations, l’afrique met en œuvre le Pacte de Marrakech sur les migrations. L’Afrique s’érige ainsi en acteur central de la mise en œuvre du Pacte mondial. En mesurant l’importance d’une gouvernance migratoire mutuellement bénéfique à la fois pour les pays d’origine, de transit et d’accueil, "notre continent se hisse à la hauteur de ses engagements".