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Carl-Henric Svanberg, Président Directeur Général d'Ericsson n'a pas caché son bonheur en présentant devant les journalistes les résultats 2008. "Nous avons obtenus des résultats performants en 2008. Les ventes ont été améliorées de 11% et nous avons une demande encourageante pour l'ensemble de notre portefeuille dans le monde entier", a t-il dit. Au quatrième trimestre, les ventes ont augmenté de 23% pour s'élever à 67 milliards de SEK, soit un bénéfice net de 3,9 milliards de SEK. Torbjörn Carlbom du magazine financier suédois Veckans Affärer a souligné que dans le contexte actuel du marché, les chiffres trimestriels d'Ericsson ont été "le contraire d'un profit warning." Et d'ajouter : « Si l'entreprise n'avait pas encore subi les impacts majeurs de la crise financière mondiale, il serait irréaliste de penser que le conjoncture économique n'aurait pas d'incidence sur l'industrie des télécoms ».
En effet, a-t-il indiqué, «La récession économique se répand dans le monde entier».
«Les effets sur le marché mondial de la téléphonie mobile ne devraient pas être si importants, car la plupart des opérateurs ont des positions financières solides, il y a une forte croissance du trafic et les réseaux sont assez chargés. Il reste toutefois difficile de faire des projections précises sur la manière dans laquelle les dépenses en télécoms sont touchées sans oublier la réaction des opérateurs. «À ce jour, notre infrastructure d'entreprise est à peine touchée à tous, mais il serait déraisonnable de penser que ce sera le cas tout au long de 2009 aussi".
Dans ce contexte, Ericsson poursuivra la mise en œuvre de mesures appropriées pour réduire les coûts et accroître l'efficacité, y compris la suppression de 5.000 emplois en 2009, dont 1.000 en Suède. Svanberg a précisé que les raisons principales de cette mesure sont directement liées à la concurrence accrue, et au ralentissement économique. De surcroît, la transformation au niveau du réseau exige de nouvelles méthodes de travail qui nécessitent moins de postes de travail.
En se référant au fournisseur canadien Nortel, M. Svanberg a déclaré: «Un de nos principaux concurrents a failli dernièrement ne pas échapper à la banqueroute. Nous, en revanche, nous devons continuer à renforcer notre efficacité et maintenir notre position de leader». Grâce au progrès technologique, nous sommes, aujourd'hui, en mesure de faire le même travail avec moins de personnes. C'est, donc, une opportunité pour nous de consolider notre leadership».
De son côté, Mats Bergström, analyste d'Ericsson chez Nordic Bank Nordea interpellé par les médias a soutenu que les mesures prises par l'équipementier suédois étaient nécessaires "Sachant les concurrents tels Huawei ont réalisé un progrès important en 2008, ces mesures, cruelles soient elles, sont nécessaires et seront bien accueillies sur le marché boursier", a t-il dit.