Au moins huit personnes ont été tuées et vingt-cinq blessées

Au moins huit personnes ont été tuées et vingt-cinq blessées hier matin dans six attentats perpétrés contre les forces irakiennes de sécurité à Bagdad, a déclaré à l’AFP une source au ministère de l’Intérieur.
Trois Irakiens ont péri dans l’explosion d’une bombe artisanale, suivie d’un attentat à la voiture piégée dans le quartier de Bagdad Jadida, dans l’est de la capitale irakienne.
Dix personnes ont également été blessées dans ces deux attentats qui visaient des policiers irakiens, selon la source au ministère de l’Intérieur qui n’a pas pu préciser quelle explosion avait fait des victimes, ni si les victimes étaient des policiers ou des civils.
Trois soldats irakiens ont péri dans l’explosion d’une bombe artisanale visant leur convoi dans le quartier de Yarmouk, dans l’ouest de Bagdad. Quatre soldats ont également été blessés.
Par ailleurs, une personne a été tuée et trois ont été blessées dans Karrada, un quartier commerçant du centre de Bagdad. Toujours dans le centre de Bagdad, sept personnes ont été blessées par l’explosion d’une bombe visant une patrouille de police.
Et dans le nord de la ville, un civil a été tué et un autre blessé dans l’explosion d’une bombe artisanale près d’un barrage de contrôle.
Malgré une baisse notable des violences depuis fin 2007, les attentats restent quasi quotidiens en Irak, notamment à Bagdad.
Ils visent essentiellement les policiers et soldats irakiens, ainsi que les milices d’anciens insurgés reconvertis dans la lutte contre Al-Qaïda.
Le commandement de l’armée américaine estime que les groupes d’insurgés et Al-Qaïda ont toujours la capacité de perpétrer des “attaques à grande échelle”.
En décembre 2008, 316 civils, policiers et militaires irakiens sont morts dans des violences, soit le bilan le plus bas depuis près de trois ans.
Au total, 6.772 Irakiens ont été tués en 2008, contre 17.430 en 2007, selon un bilan établi par l’AFP à partir des chiffres des ministères.