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Le piéton des villes est un usager de la route comme tout le monde, c’est un citadin à ne pas associer de facto au trottoir. D’ailleurs, cet espace parfois surélevé et qui longe nos rues et dont notre marcheur en avait antan le monopole, ne lui est plus réservé. Guère praticable depuis lurette, il a été abandonné au bon gré des chaises de cafetiers, des établis de menuisiers, aux suies des mécaniciens, aux étalages des commerçants depuis les vendeurs de fruits et légumes jusqu’aux marchands ambulants, « ferrachas » pour faire un peu dans l’exotisme et tant d’autres usufruitiers. Tout ce beau monde, contre redevance ou pas ou autre chose, s’est octroyé un droit réel de jouissance que leur confère donc cet autre droit, celui d’exploiter cet espace public et de jouir de ses bons fruits sans toutefois disposer de ces lieux dont la gestion généralement revient à la commune, cela va de soi.
Qu’à cela ne tienne ! Cette situation n’ébranle en rien notre piéton qui en bon promeneur, a pris son courage à deux mains enfin… à deux pieds et a investi un autre espace que lui définit du reste l’ouvrage de référence, la route. Cette dernière au nivellement parfait, lui permet des meilleures sensations que celles ressenties sur le trottoir dans sa pratique de la marche. Mais disputer l’asphalte à d’autres usagers, a un coût. En attendant sa piétonisation, c’est une vraie guerre qu’il doit livrer et souvent au prix de sa vie.