-
Interpellation à Marrakech d'un individu soupçonné d'évasion au cours d'une garde à vue, de trafic de psychotropes et de vol
-
Karima Rhanem, une voix puissante pour la jeunesse et les femmes africaines
-
Installation de nouveaux magistrats au tribunal de première instance de Tata
-
"2045": Le jeu de société qui simule une invasion chinoise de Taïwan

Lundi dernier, un citoyen retraité sommé par Dame CNSS de prouver de par son vivant, la légitimité de sa pension, se présente d’une missive reçue, à l’annexe 41 (Palestine) relevant des Roches Noires, pour faire signer et cacheter voire même légaliser le parchemin faisant fi de certificat de vie comme dûment demandé.
Après une longue attente, file oblige, le préposé au guichet instruit sa demande et renvoie notre bonhomme à l’expectative. Mais quel fut grosse sa déception quand in fine l’officier d’état civil lui intima d’aller faire voir ses souffles de vivant sur son lieu de résidence à Mohammadia, le privilège quémandé n’étant réservé qu’aux seuls Casablancais.
Et dire que ce guichetier qui s’occupait aussi de certificat de naissance, délivrait pourtant ces attestations aux ayants droit sans pour autant qu’ils soient nés dans la métropole ou qu’ils y résident. Le paradoxe de l’absurdité dans ce cas c’est qu’au natif casablancais, la preuve de sa naissance ne lui sera délivrée, que dans l’annexe du quartier où il a vu le jour et nulle part ailleurs dans sa grande ville. Et cela s’applique à tous les citoyens dans toutes les cités du Royaume.
Décidément l’administration a ses raisons que la raison ne sait entendre. Nos décideurs ont mieux su réformer la bastonnade que l’administratif. Une manière comme une autre de mieux se rapprocher du citoyen.