Les ressortissants espagnols ayant organisé, le 10 décembre dernier, un attroupement non autorisé à Lâayoune, n’ont fait l’objet «à aucun moment, d’actes de violence de la part des forces de l’ordre qui sont intervenues dans le respect des règlements et lois en vigueur», indique la Wilaya de Laâyoune.
L’enquête diligentée par les autorités locales pour s’assurer de la véracité des allégations des citoyens espagnols qui se sont rendus au quartier général de la Minurso pour protester contre de prétendues violences commises à leur égard, a montré qu’«à aucun moment, les citoyens espagnols n’ont été l’objet d’actes de violence de la part des forces de l’ordre qui sont intervenues dans le respect des règlements et lois en vigueur», affirme la wilaya dans un communiqué parvenu jeudi à la MAP.
En se mettant «torse nu», ces étrangers ont porté atteinte à la pudeur publique dans une région où les citoyens sont très attachés à leurs valeurs, note la même source, ajoutant que le comportement des sept ressortissants espagnols s’inscrit dans le cadre d’un plan ourdi par des personnes hostiles au Royaume du Maroc, qui se traduit par des visites effectuées dans les provinces du Sud par des associations, des médias et des activistes, afin de susciter des actions de provocation à l’égard des forces publiques marocaines.
En s’adressant à la Minurso après avoir été empêchées pacifiquement par les forces de l’ordre de continuer leur marche, ces personnes cherchaient à l’impliquer dans une affaire qui ne relève pas de son mandat, essayant par là d’exercer une pression tant sur cette Mission que sur l’opinion publique aux fins de réaliser des desseins inavoués, relève le communiqué. Et d’ajouter que ces personnes voulaient, comme à l’accoutumée, mettre à profit le climat d’ouverture que connaît le Royaume du Maroc en fomentant des troubles, en violant les lois en vigueur et en faisant montre d’un irrespect total des traditions et coutumes locales.
Cinq des sept personnes en question, de nationalité espagnole, soutenant la thèse séparatiste, avaient enlevé, le 10 décembre dernier sur la voie publique à Laâyoune, leurs T-shirts et chemises, découvrant ainsi leurs torses, et se sont tenues par les bras pour constituer une chaîne humaine en vue de rejoindre une manifestation et d’en constituer soi-disant un «bouclier humain», rappelle-t-on.