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Ce plan d’action sera également agrémenté par une coopération dans la banque de financement et d'investissement, le financement de projets, ainsi que les instruments de partage de risque, sans oublier qu’il prévoit, en outre, que l’IFC et Attijariwafa bank aient un rôle prééminent à jouer dans le développement des petites et moyennes entreprises (PME), qu’elles soient marocaines ou africaines, et ce en leur permettant d’accéder à divers services de financement et de formation en adéquation avec leurs besoins en la matière.
Une véritable aubaine pour les PME marocaines, dans la mesure où elles éprouvent énormément de difficultés à s’exporter à l’international et donc intégrer la chaîne de valeur mondiale. Constat problématique, car celles-ci définissent le système productif marocain à hauteur de 93%, et participent à près de 40% du PIB et 46% de l’emploi total, selon une étude réalisée par Tarik El Malki, directeur du développement, des relations internationales, de la recherche scientifique du groupe ISCAE, Patricia Augier, présidente du conseil scientifique et coordinatrice du Forum euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques, et Vincent Castel, économiste en chef à la Banque africaine.
Pour en revenir à l’alliance, il faut mentionner qu’elle est avant tout mue par une perception partagée sur la manière d’améliorer les performances économiques comme indiqué par Boubker Jai, directeur général délégué du groupe Attijariwafa bank «Avec l’IFC, nous partageons une vision commune selon laquelle un secteur privé en bonne santé est essentiel pour créer des emplois et stimuler la croissance économique » avant de conclure en mettant en exergue la complémentarité entre les deux institutions : «Nous bénéficierons de toute l’expertise d'IFC en Afrique et tirerons parti de notre réseau panafricain et de notre connaissance des marchés sur le continent pour offrir des produits et services innovants à nos clients, tels que la banque en ligne ou encore le financement des chaînes de valeur».
D’autre part, la collaboration entre Attijariwafa bank, premier groupe bancaire et financier au Maghreb et de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et l’IFC, homologue de la Banque mondiale du groupe du même nom et plus importante institution internationale d’aide au développement au service du secteur privé dans les pays émergents, revêt un attrait particulier, notamment au regard de l’inadéquation qui distingue la relation entre les immenses richesses et possibilités dont regorge le continent et leurs faibles exploitations.
Une situation parfaitement résumée par Sérgio Pimenta, vice-président Afrique et Moyen-Orient d’IFC :«L’Afrique a un fort potentiel. Mais la faiblesse du commerce transfrontalier et le manque de financements accessibles aux PME freinent la croissance économique. En répondant à ces problèmes, nous pouvons aider à libérer le potentiel du secteur privé africain pour créer des emplois et contribuer à la lutte contre la pauvreté et les inégalités».
Enfin, il convient de rappeler que ce partenariat est inclu au sein de la stratégie de l’IFC qui vise à soutenir les entreprises marocaines dans leur approche d’expansion en Afrique subsaharienne. Pour quelle raison ? Tout simplement parce qu’à travers leurs actifs financiers et intellectuels, ces firmes participent activement à la croissance des pays où elles s’installent. Au demeurant, l’IFC a soutenu près de 1,4 milliard de dollars d’investissements d’entreprises de la région MENA vers l’Afrique subsaharienne au cours de la dernière décennie.