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Désormais le torchon brûle entre le président de la commune de Khénifra et les ouvriers affectés aux services de la propreté depuis la décision du président de procéder à des retenues de 24 jours sur les salaires des trente salariés qui ne voulaient pas rallier la société privée qui s’est adjugé le marché en question.
Le syndicat encadrant les ouvriers est monté au créneau pour condamner cette décision abusive, selon le communiqué syndical qui dénonce le contrat entre le prestataire de services et le président comme une transaction douteuse.
Le syndicat estime que ce contrat n’a pas pris en considération ni les droits ni les intérêts des ouvriers et fonctionnaires exerçant dans ce secteur. Pour le président, cette décision résulte d’une série de réunions de dialogue avec le syndicat représentant les ouvriers, lesquelles étaient d’ailleurs supervisées par les autorités locales. Il a précisé que les prélèvements sont légaux du moment que les ouvriers refusent de travailler.
Pour leur part, les ouvriers rejettent cette thèse et affirment qu’ils regagnent chaque jour leur poste mais refusent catégoriquement d’être « cédés » à la société qui s’occupe de la propreté de la ville, mais tenaient à exercer au sein des services de la commune.
Dans une lettre adressée au trésorier communal et à toutes les parties concernées, ils jugent les prélèvements abusifs, illégaux, nuls et non avenus. Contacté par « Libé » le président ne semble pas gêné outre mesure par ce problème, arguant que le contrat spécifie bien que les ouvriers percevront leur salaire du budget de la commune et qu’ils n’ont pas affaire à ce sujet avec ladite société. Et en travaillant avec ce prestataire de services, ils auront une prime supplémentaire de 600 dh.
En affirmant qu’il est dans l’obligation d’aller encore plus loin en besogne en bloquant, si les protestations continuent, les salaires des trente employés en question.
Un bras de fer qui se poursuivra certainement. Les protestataires sont décidés à user de tous les moyens légaux pour avoir gain de cause, estimant qu’ils sont dans leur droit. En cette période préélectorale, il faut s‘attendre à ce que la confrontation s’accentue.