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Mais une seule question intrigue les enquêteurs : Comment les terroristes ont-ils pu faire entrer une puissante bombe (5 kg de TNT et remplie de fragments de métal) dans l’aéroport Domodedovo? Surtout que celui-ci est l'un des plus sécurisés du pays. Une énigme qui interpelle plus d’un. Les journalistes lui ont réservé plusieurs débats dans les chaînes nationales. Le porte-parole du comité d'enquête, Vladimir Markine, a présenté une version préliminaire à l’opinion publique. Lors d’un journal télévisé de la chaîne officielle russe, Markine a précisé que «le ou la terroriste se serait introduit dans le hall des arrivées depuis le parking. Ainsi, il a échappé aux détecteurs de métaux. Une fois à l’intérieur, le kamikaze s'est fait exploser alors qu'il se trouvait parmi la foule qui attendait les voyageurs.» Et d’affirmer : «Les portiques de sécurité qui ne fonctionnaient carrément pas au moment du drame ont aggravé la situation. Ce qui a provoqué une panique générale. Surtout que les lieux ont été envahis par la fumée».
Après 48 heures de l’attentat, des accusés auraient été interpellés, hier matin, dans le cadre de cette affaire dont l’identité de l’auteur demeure toujours inconnue. Des arrestations auprès des résidents arabes et des citoyens de souches ethniques ont eu lieu dans différentes villes du pays.
C’est ce qu’ont affirmé d’ailleurs, des sources concordantes, à certains organes de presse locaux. Le Pravda en a fait tout un tapage dans son édition d’hier. Certes le comité d’enquête n’est pas encore en mesure de définir l’identité ni les origines du Kamikaze qui a provoqué cette terreur, mais des rumeurs circulent : «La tête d’un présumé kamikaze de type arabe avait été retrouvée sur les lieux de l’attentat». Arabe ou pas ? Homme ou femme ? Personne ne peut trancher. Ces deux questions tarderont à trouver une réponse. Surtout que les témoignages sont contradictoires. Un témoin parle d’un kamikaze dans les trentaines. Deux autres affirment qu’il s’agit bien d’une femme. Et pourtant, ils ont tous entendu la voix d’un homme crier «je vais tous vous tuer». Une autre version des faits défraie également la chronique de la presse moscovite : un témoin gravement blessé a sa propre version des choses. Une version qui semble être prise au sérieux par les enquêteurs qui d’après un quotidien russe ont interrogé plusieurs fois cette victime, qui se trouvait tout près de l’épicentre de l’explosion, sur des détails précis. Les informations que cette victime a fournies aux policiers auraient mené à une piste sérieuse. D’où les multiples arrestations qui ont eu lieu à Moscou, Saint-Pétersbourg et d’autres villes avoisinantes. Ces accusés appartiendraient selon la police locale à des organisations terroristes originaires du Caucase et de la Tchétchénie, activement recherchés par la police. D’après lui, il s’agirait plutôt d’une femme vêtue d’un long habit noir, et portant un voile islamique qui a déclenché la bombe dissimulée dans la valise qu’elle portait. Une thèse qui veut tout dire pour les policiers qui enquêtent toujours sur les tenants et aboutissants de la mort accidentelle, en décembre dernier, de la femme qui confectionnait une bombe.