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Depuis plusieurs années, les autorités avaient fermé les yeux sur le transport clandestin pratiqué par certains Mauritaniens. Ce transport clandestin a permis le développement des échanges commerciaux et facilité le déplacement des deux côtés de la frontière. Mais les deux pays ayant signé, dernièrement des conventions ouvrant les frontières à des moyens de transport répondant aux normes internationales de sécurité et de confort, se voient dans l’obligation de mettre fin au transport illégal, jusque-là toléré sinon ignoré des deux côtés. Ces mesures n’étant pas du goût des clandestins mauritaniens qui, après un sit-in devant le siège de la wilaya de Dakhla, ont décidé de bloquer l’accès frontalier reliant les deux pays. Manière, pensent-ils, de répondre à la décision marocaine de mettre fin au transport illégal. La matinée du mercredi 25 juin a, donc été marquée par le blocage par ces mécontents des camions marocains se rendant en Mauritanie et en Afrique subsaharienne, à travers ce pays voisin. Les autorités mauritaniennes, loin d’apprécier cet acte ont, aussitôt réagi, mettant aux arrêts sept personnes, présumées responsables de ce mouvement et ordonnant l’évacuation du point frontalier permettant la fluidité du trafic entre les deux pays.
