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Citant des sources proches de l’enquête, la presse espagnole a mis en avant le fait que les personnes appréhendées au cours de cette opération policière utilisaient les réseaux sociaux pour «laver les cerveaux» des mineurs âgés entre 12 et 17 ans en vue de les embrigader et de les recruter.
Lors de cette opération policière, quatre personnes d’origine marocaine ont été arrêtées : trois hommes et une femme. Les enquêteurs soulignent que les activités de cette nouvelle cellule sont liées à celles d’une autre cellule terroriste démantelée en février dernier. Trois personnes avaient été arrêtées lors de cette opération et sont toujours en détention.
Selon le quotidien espagnol El Mundo, toutes les personnes arrêtées durant l’opération de cette semaine et celles de février dernier, ont créé un réseau de recrutement, d’endoctrinement et de propagation de la doctrine salafiste qui est fortement enracinée dans le préside occupé de Sebta.
Selon le ministère de l’Intérieur espagnol, les personnes arrêtées étaient parfaitement organisées « sur une base stable de distribution des tâches et adoptaient de manière permanente des mesures de sécurité sophistiquées » contenues dans les manuels distribués par le groupe terroriste à ses adeptes.
El Mundo a, par ailleurs, souligné que l’utilisation de l’Internet, des réseaux sociaux et des blogs terroristes constitue une partie importante des activités de ce groupe.
Depuis le début de cette année, 10 personnes (y compris celles arrêtées ces derniers jours) ont été appréhendées à Sebta dans le cadre de la lutte contre les réseaux djihadistes, selon El Pueblo de Ceuta.
Il convient de noter qu’en octobre dernier, deux Marocains de 31 et 35 ans, imams d'une mosquée de l'île espagnole d'Ibiza (Baléares), ont été arrêtés, soupçonnés d'avoir fait l'apologie du groupe Etat islamique et incité au jihad.
« Ils ont exprimé publiquement et de façon répétée sur les réseaux sociaux leur soutien au groupe terroriste Daech, à ses méthodes et à son idéologie salafiste-jihadiste", avait indiqué à l’époque la Garde civile.
Les deux hommes, arrêtés dans la ville touristique de Sant Antoni de Portmany, étaient « imams dans une mosquée, une position privilégiée pour exercer leur influence sur les membres de la communauté musulmane de l'île».
Depuis les attentats sanglants de Madrid en mars 2004, la police espagnole a mené 175 opérations dont plusieurs en collaboration avec les services secrets marocains, contre les réseaux djihadistes. Ces opérations se sont soldées par l’arrestation de 657 présumés terroristes.