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Le mis en cause avait mis en place une plateforme virtuelle «complexe et très active destinée à la diffusion, la justification et l’apologie de l’idéologie jihadiste de Daesh», précise la même source dans un communiqué.
Pour réaliser ses objectifs, il faisait usage de tous genres de stratégies de dissimulation et de mesures de sécurité sur Internet, poursuit le communiqué.
Le département espagnol de l’Intérieur a fait savoir, en outre, que le mis en cause «était en contact avec un grand nombre de combattants dans les rangs de Daesh, dont certains hauts responsables des opérations sur le terrain dans la zone de conflit syro-irakienne».
L’enquête a montré aussi que cet individu a fait part de son souhait d’adhérer à l’organisation terroriste Daesh comme combattant.
L’opération d’arrestation a été menée sous la supervision du juge d’instruction et coordonnée par le parquet près l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale d’Espagne.
A signaler, par ailleurs, que le ministre espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération, Jose Manuel Garcia Margallo, a déclaré lundi à Alicante (Est de l’Espagne) que la coopération existant actuellement entre les services de sécurité de l’Espagne, du Maroc et de la France est sans doute «la plus étroite de l’histoire» des trois pays.
L’Espagne s’active en permanence dans ce domaine en collaboration avec ses pays voisins, dans le cadre d’une relation de coopération «remarquable», a ajouté le chef de la diplomatie espagnole dans des déclarations à la presse en marge de la présentation d’un rapport sur la «Marque Espagne».
Il a relevé que son pays fait partie du «noyau central» de la coalition internationale contre le terrorisme jihadiste, rappelant que quelque 300 militaires espagnols assurent la formation d’éléments des forces de sécurité en Irak.
M. Margallo a fait observer, dans le même contexte, que Daesh est une organisation terroriste qui essaye de commettre des attentats en Europe comme «moyen d’exporter et semer son idéologie de la terreur», appelant à prendre au sérieux cette menace.
Par ailleurs, le Maroc a dénoncé et condamné vivement l'attaque terroriste perpétrée, lundi au premier jour du Ramadan en Jordanie, contre un bureau des services de renseignements dans le camp des réfugiés palestiniens de Baqa'a au Nord de Amman, faisant cinq morts parmi ses membres, indique le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération dans un communiqué.
«Le Royaume du Maroc dénonce et condamne cet acte ignoble, qui a violé la sacralité du mois de Ramadan béni, apportant une nouvelle preuve de l'esprit criminel de ses auteurs et qui va à l'encontre des préceptes de la religion islamique et des valeurs humaines», souligne le communiqué.
Le Royaume du Maroc exprime sa solidarité avec le Royaume hachémite frère pour faire face à tout acte terroriste et à l'ensemble des défis, ajoute la même source.