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Des forces obscurantistes, se réclamant de la salafia jihadia, ayant des attaches avec la nébuleuse d’Al Qaïda ainsi que des parties désireuses de miner la stabilité du Royaume et porteuses de projets subversifs, telle Al Adl Wal Ihssane ou d’agendas politique obscurs, comme le Mouvement du 20 février, appuyés par certains médias, lancent actuellement une fausse polémique sur le déroulement du procès de l’auteur de l’action terroriste d’Argana (Marrakech), perpétrée le 28 avril 2011.
A l’origine de ces supputations, les aveux controversés du dénommé Adil El Atmani, qui nie les faits qui lui sont reprochés, des faits pourtant avérés et confirmés par des preuves scientifiques et recueillis par les équipes de la police scientifique marocaine avec l’appui d’experts occidentaux.
Le suspect, conseillé par sa défense, affirme que les aveux lui ont été extorqués sous la menace en vue d’attirer l’attention des associations de défense des droits de l’Homme.
Ainsi les détracteurs de la cohésion politique et sociale du Maroc et les réfractaires ignorant le processus de réformes lancées bien avant l’attentat abject d’El Atmani, crient au complot, laissant entendre que les autorités ont mis à profit ledit attentat pour freiner l’activisme du Mouvement du 20 février. Force est de constater que les déclarations contradictoires de l’auteur de l’attaque terroriste contre Marrakech sont à mettre à l’actif d’un système judiciaire indépendant, digne des grands pays démocratiques. Cette possibilité qui n’est accordée aux prévenus que dans le cadre d’une justice indépendante est désormais, stipulée dans la nouvelle Constitution marocaine.
Il est impératif donc de préciser qu’au Maroc, pays qui arpente sereinement son chemin vers l’instauration de l’Etat de droit, les mouvements ou/et groupuscules extrémistes ne sont nullement porteurs des aspirations du peuple marocain, berceau de l’ouverture et de la tolérance.
* (journaliste et écrivain, directeur de rédaction de totpress, conseiller médiatique en Italie)