Feu vert pour le triathlon des JO-2024: après des mois de doutes autour de la qualité de l'eau de la Seine et un premier report embarrassant, les deux épreuves ont bien eu lieu mercredi. Un soulagement pour les sportifs, les organisateurs et les autorités, passés entre les gouttes d'un orage mardi soir.
Le temps commençait à presser. Une dernière date de repli était prévue vendredi si jamais les résultats des dernières analyses bactériologiques n'étaient toujours pas concluants, mais la menace se faisait de plus en plus concrète.
Et l'orage de la nuit de mardi à mercredi pouvait faire craindre une nouvelle détérioration de la qualité de l'eau juste avant l'épreuve.
S'il "n'est pas passé loin", a admis le préfet de région Marc Guillaume, "il n'a pas plu sur la zone d'épreuves".
"Et ce matin, quand on a regardé les prélèvements d'hier matin 5h30, ils étaient très bons, autour de 500-550", unités formant colonies par millilitre (UFC/ml) pour la bactérie fécale E.Coli, l'une des deux mesurées pour autoriser ou non la baignade.
Et "on avait de très bons chiffres ce matin" sur les prélèvements instantanés, a assuré Marc Guillaume.
L'annulation dimanche et lundi de deux séances de reconnaissance de la partie natation et le report à la dernière minute de la course masculine, initialement prévue mardi matin, pour "raisons sanitaires" ont donné des sueurs froides aux organisateurs.
Les taux de bactéries relevés "à certains endroits" du parcours étant "encore supérieurs aux limites acceptables", avaient-ils expliqué.
Mais mercredi, les organisateurs ont enfin pu donner leur feu vert pour la première épreuve olympique en Seine.
Après les fortes pluies tombées vendredi et samedi sur la capitale française, l'embellie des conditions météorologiques depuis dimanche a permis une amélioration de la qualité de l'eau.
Les triathlètes féminines se sont élancées les premières à 8h00 sous le pont Alexandre-III, suivies des hommes en fin de matinée.
Le triathlon ne sera donc pas amputé de sa partie natation et transformé en duathlon (enchaînement course à pied, vélo, course à pied), une solution de dernier recours, extrêmement rare, dont ne voulaient pas entendre parler les principaux acteurs.
"Je n'ai jamais douté parce que je me suis dit que ça aurait été une honte pour notre sport", a commenté la Française Cassandre Beaugrand, tout juste couronnée championne olympique.
Les épreuves prévues dans le fleuve tourmentent depuis des mois les organisateurs. En août 2023, la partie natation du relais mixte de l'épreuve-test de triathlon des Jeux avait déjà été supprimée en raison de la mauvaise qualité de l'eau.
Avec les images des triathlètes dans la Seine qui "vont faire le tour du monde", le préfet de région Ile-de-France Marc Guillaume et la maire de Paris Anne Hidalgo, à l'oeuvre depuis des années sur le dossier de la dépollution de la Seine, n'ont pas boudé leur plaisir près du site d'épreuves.
"Nous y sommes", a abondé Emmanuel Macron sur X. "Nous avons réussi en 4 ans l'impossible depuis 100 ans: la Seine est baignable. Héritage fabuleux pour les Franciliens qui pourront y nager et pour la biodiversité", a ajouté le président.
L'Etat et les collectivités franciliennes ont investi 1,4 milliard d'euros au total pour rendre baignables le fleuve et son principal affluent, la Marne, en vue des JO et pour le grand public ensuite.
"Si ces infrastructures n'avaient pas été construites, on n'aurait pas pu se baigner ce matin, à cause des orages ces derniers jours", a souligné la maire de Paris Anne Hidalgo, venue assister aux épreuves de triathlon.
Le feuilleton des épreuves olympiques en Seine est loin d'être terminé. Une dernière épreuve de triathlon, le relais mixte, doit avoir lieu le lundi 5 août, avant celles de natation en eau libre.
"On reste évidemment concentré" pour "surveiller les différents indicateurs pour les prochaines épreuves", a commenté la porte-parole du comité d'organisation Anne Descamps, qui a dit sa "satisfaction" et a fait état de chiffres compris entre 488 et 770 UFC/ml pour la bactérie fécale E.Coli.
Le temps commençait à presser. Une dernière date de repli était prévue vendredi si jamais les résultats des dernières analyses bactériologiques n'étaient toujours pas concluants, mais la menace se faisait de plus en plus concrète.
Et l'orage de la nuit de mardi à mercredi pouvait faire craindre une nouvelle détérioration de la qualité de l'eau juste avant l'épreuve.
S'il "n'est pas passé loin", a admis le préfet de région Marc Guillaume, "il n'a pas plu sur la zone d'épreuves".
"Et ce matin, quand on a regardé les prélèvements d'hier matin 5h30, ils étaient très bons, autour de 500-550", unités formant colonies par millilitre (UFC/ml) pour la bactérie fécale E.Coli, l'une des deux mesurées pour autoriser ou non la baignade.
Et "on avait de très bons chiffres ce matin" sur les prélèvements instantanés, a assuré Marc Guillaume.
L'annulation dimanche et lundi de deux séances de reconnaissance de la partie natation et le report à la dernière minute de la course masculine, initialement prévue mardi matin, pour "raisons sanitaires" ont donné des sueurs froides aux organisateurs.
Les taux de bactéries relevés "à certains endroits" du parcours étant "encore supérieurs aux limites acceptables", avaient-ils expliqué.
Mais mercredi, les organisateurs ont enfin pu donner leur feu vert pour la première épreuve olympique en Seine.
Après les fortes pluies tombées vendredi et samedi sur la capitale française, l'embellie des conditions météorologiques depuis dimanche a permis une amélioration de la qualité de l'eau.
Les triathlètes féminines se sont élancées les premières à 8h00 sous le pont Alexandre-III, suivies des hommes en fin de matinée.
Le triathlon ne sera donc pas amputé de sa partie natation et transformé en duathlon (enchaînement course à pied, vélo, course à pied), une solution de dernier recours, extrêmement rare, dont ne voulaient pas entendre parler les principaux acteurs.
"Je n'ai jamais douté parce que je me suis dit que ça aurait été une honte pour notre sport", a commenté la Française Cassandre Beaugrand, tout juste couronnée championne olympique.
Les épreuves prévues dans le fleuve tourmentent depuis des mois les organisateurs. En août 2023, la partie natation du relais mixte de l'épreuve-test de triathlon des Jeux avait déjà été supprimée en raison de la mauvaise qualité de l'eau.
Avec les images des triathlètes dans la Seine qui "vont faire le tour du monde", le préfet de région Ile-de-France Marc Guillaume et la maire de Paris Anne Hidalgo, à l'oeuvre depuis des années sur le dossier de la dépollution de la Seine, n'ont pas boudé leur plaisir près du site d'épreuves.
"Nous y sommes", a abondé Emmanuel Macron sur X. "Nous avons réussi en 4 ans l'impossible depuis 100 ans: la Seine est baignable. Héritage fabuleux pour les Franciliens qui pourront y nager et pour la biodiversité", a ajouté le président.
L'Etat et les collectivités franciliennes ont investi 1,4 milliard d'euros au total pour rendre baignables le fleuve et son principal affluent, la Marne, en vue des JO et pour le grand public ensuite.
"Si ces infrastructures n'avaient pas été construites, on n'aurait pas pu se baigner ce matin, à cause des orages ces derniers jours", a souligné la maire de Paris Anne Hidalgo, venue assister aux épreuves de triathlon.
Le feuilleton des épreuves olympiques en Seine est loin d'être terminé. Une dernière épreuve de triathlon, le relais mixte, doit avoir lieu le lundi 5 août, avant celles de natation en eau libre.
"On reste évidemment concentré" pour "surveiller les différents indicateurs pour les prochaines épreuves", a commenté la porte-parole du comité d'organisation Anne Descamps, qui a dit sa "satisfaction" et a fait état de chiffres compris entre 488 et 770 UFC/ml pour la bactérie fécale E.Coli.