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Au cours de ce sit-in décidé par la FDT et soutenu par la Fédération nationale de l’éducation (Orientation démocratique), les protestataires ont scandé des slogans dénonçant les projets de loi gouvernementaux relatifs à la réforme de la retraite approuvés récemment par la Chambre des conseillers grâce à la défection de quelques centrales syndicales qui ont opté pour la politique de la chaise vide et ce mardi par la Chambre des représentants. Il convient de rappeler que le Président de la Commission administrative de l’USFP, Habib El Malki, le parlementaire ittihadi, Jaouad Faraji, et le secrétaire général de la Chabiba ittihadia, Abdellah Saibari, ont rendu visite aux manifestants pour exprimer leur soutien à leur lutte contre ces projets de loi régressifs.
Il était prévu que les protestataires poursuivent leur sit-in devant le Parlement du mardi au mercredi, la nuit comprise, mais les autorités ont interdit cela. «Les autorités nous ont notifié verbalement que cette forme de protestation était interdite», a affirmé Abdelhamid Fatihi, Secrétaire général de la FDT dans une déclaration à Libé. Et d’ajouter que « l’essentiel est de réitérer notre refus de cette réforme gouvernementale qui porte atteinte aux acquis des fonctionnaires ».
Pour cette centrale syndicale, l’adoption de ces projets de loi fait partie des mesures prises par le gouvernement Benkirane qui applique, depuis son investiture, une politique ultralibérale pour contenter les institutions financières internationales. Parmi ces mesures qui pénalisent essentiellement les classes moyennes et populaires, on peut citer le démantèlement de la Caisse de compensation, la libéralisation des prix des carburants, le gel des salaires, l’augmentation des prix des produits de première nécessité et l’augmentation des impôts.
A signaler dans ce même cadre que la Coordination nationale contre la réforme de la retraite a appelé les fonctionnaires à prendre part à la marche nationale qui sera organisée cette fin de semaine (dimanche 24 juillet) à Rabat et à laquelle les dirigeants de la FDT ont appelé les fonctionnaires et leurs militants à participer massivement.
Pour rappel, la réforme proposée par le gouvernement pour la CMR prévoit des mesures qui portent atteinte aux acquis des fonctionnaires dont le relèvement de l’âge minimum de départ à la retraite (63 ans), l’augmentation des cotisations et la baisse des pensions de retraite.