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Désormais, la FRMF doit partir en quête d’un nouveau sélectionneur. On espère que la réflexion a été entamée depuis un petit moment déjà. Quel est le profil recherché ? Marocain ou étranger ? Bâtisseur ou mercenaire ? Pour quels objectifs ? Autant de questions auxquelles les décideurs du football marocain auront à répondre sans plus trop attendre. Le train des qualifications pour la prochaine CAN passera plus vite qu’on ne le pense.
Pour l’instant, celui qui tient la corde est le Bosniaque Vahid Halilhodzic. L’ex-entraîneur du Raja présente un profil séduisant. Vainqueur de la Ligue des champions de la CAF en 1997 avec les Verts, le Maroc ne lui est pas étranger et son passé en tant que sélectionneur est prestigieux, après avoir notamment qualifié pour le Mondial, la Côte d’Ivoire, l’Algérie et le Japon. Celui qui avait sa marionnette aux Guignols de l'info sur Canal +, du temps où il était coach du PSG, le présentant comme totalitaire et tortionnaire, a aussi remporté le championnat de Croatie, du Maroc et la Coupe de France. Le problème réside dans son contrat avec le FC Nantes. Mais cela n’empêche pas les médias français de l’envoyer régulièrement à la tête de l’EN, d’autant plus que ses relations avec la famille Kita, propriétaire du FC Nantes sont tendues à souhait, à cause du mercato. La rupture semble même inéluctable.
En plus, on a longtemps évoqué Bruno Génésio. Toutefois, il aurait gentiment décliné la proposition de la FRMF, préférant tenter sa chance outre-Manche. Ces derniers jours, deux autres pistes ont été remises au gout du jour. La première mène à un duo Ammouta-Ouadou. Un attelage dont on ne sait rien mais dont les composantes présentent une expérience et un palmarès non négligeables. Tandis que la seconde ressort du tiroir le dossier Walid Regragui. En fait, personne ne sait s’il est tenté par le poste, mais une chose est sûre, son parcours d’entraîneur à la tête du FUS en fait un sérieux candidat.
Cela dit, l’inquiétude existe. A chaque fois que le Français a quitté une sélection, cette dernière a connu des lendemains difficiles, en atteste la Zambie qui, après son départ suite au sacre continental de 2012, n’a plus jamais retrouvé le second tour de la CAN et fut même absente lors de l’édition égyptienne. Idem pour la Côte d’Ivoire, tenante du titre, éliminée en phase de groupes de la CAN 2017, et incapable de se qualifier pour le Mondial 2018 après avoir été de la fête lors des trois éditions précédentes.
En somme, les lendemains sont généralement douloureux pour les sélections qu’Hervé Renard quitte. Et ce n’est pas parce qu’il est irremplaçable. A l’évidence, il n’est pas un visionnaire et encore moins un bâtisseur. En Russie, l’EN avait l’une des moyennes d’âge les plus élevées, idem au Gabon et en Egypte. Certes la moyenne d’âge baisse au fil des compétitions, mais le noyau dur comportait plus d’un trentenaire, excluant de fait de ses plans les jeunes joueurs locaux ou étrangers.
Yajour officiellement à Damak
La saison dernière, l'attaquant marocain (34 ans) s'est distingué avec le Raja de Casablanca. Sur 28 matchs disputés sous les couleurs des Verts, il a inscrit 19 buts et donné 4 passes décisives, remportant le titre du meilleur buteur du championnat marocain.
A Damak, Mohcine Yajour évoluera aux côtés de Zakaria Hadraf, ex-Rajaoui qui vient lui aussi de signer pour le club saoudien.
Damak FC qui vient d'accéder au Championnat professionnel d'Arabie Saoudite espère à travers les multiples transferts effectués signer une belle prestation lors de cette saison.