-
Au Bénin, les femmes, "piliers incontournables" des célébrations des Vodun Days
-
En Tunisie, une barge-hôpital pour remettre en forme des espèces de tortues protégées
-
"Une autoroute pour cyclistes": Sur la Costa Blanca, dans la fourmilière du peloton pro
-
Un mégaprojet d'hydrogène vert menace l'observation du ciel dans le désert d'Atacama
-
Au salon CES, la bataille des lunettes connectées fait rage
Baptisée "Innen Stadt Aussen" (un jeu de mots qui peut être entendu comme 'l'extérieur du centre ville' ou 'dedans plutôt que dehors'), l'exposition compte 19 installations et vise à donner aux flâneurs urbains un nouvel aperçu de leur environnement quotidien. L'accès à l'exposition passe par la recréation d'un trottoir berlinois avec ses grandes dalles de granit typiques. Puis viennent des mobiles sculptés qui se jouent de la lumière de projecteurs colorés et des reflets jetés par les visiteurs dans des miroirs courbes. Une salle remplie de brouillard désoriente le visiteur qui longe les murs à tâtons pour s'orienter dans un espace marqué seulement de quelques lumières couleurs pastels.
Et au-delà du musée, l'artiste a installé dans la ville des troncs d'arbre, récupérés de la mer après avoir été rejetés sur les côtes islandaises. Olafur Eliasson s'est fait connaître par une exposition à la Tate Modern de Londres en 2003-2004, où les visiteurs étaient invités à créer leurs propres mouvements d'ombres sous un demi-soleil artificiel dont la lumière était reflétée dans des miroirs installés au plafond. Il y a deux ans, il avait inauguré une série de cascades géantes le long de l'East River, à New York, qui ont attiré des millions de spectateurs. Né à Copenhague de parents islandais, Eliasson a vécu au Danemark et en Islande avant de s'installer à Berlin. "La première fois que je suis venu à Berlin c'était juste avant la chute du Mur" en 1989, a raconté l'artiste à la presse. Par la suite Berlin l'a attiré "car, à l'époque, son imprévisibilité était une source d'inspiration. C'est devenu un endroit où j'ai pu m'installer avec mon travail". Selon le directeur du Martin Gropius Bau, Joachim Sartorius, il s'agit de "la plus belle et de la plus poétique des expositions" mise sur pied par le musée cette année, même s'il reconnaît que son coût financier est "élevé".