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« Le peuple veut la Rose », tel a été le slogan entonné par les milliers de personnes qui ont assisté au meeting organisé ce lundi 3 octobre sur la Place Hassan II de la capitale régionale de Dakhla-Oued Eddahab.
D’entrée de jeu, le dirigeant ittihadi a réaffirmé la forte présence du parti dans cette région avant d’aborder la raison pour laquelle il a choisi d’organiser des meetings dans les trois villes frontalières que sont Errachidia, Oujda et Dakhla. L’objectif en a été de défendre les frontières du pays et son intégrité territoriale, a-t-il précisé en substance. « Après avoir visité Errachidia et Oujda en passant par Meknès, Midelt, Kénitra et Guercif, j’ai délibérément choisi Dakhla pour plusieurs raisons dont la plus importante est que vous êtes des gens du Ribāt (mourabitoune) qui défendent le territoire national et la Nation toute entière», a-t-il affirmé en ajoutant que les Ittihadis ne courent pas après les sièges mais saisissent l’occasion des élections et des meetings électoraux pour dialoguer avec l’ensemble des Marocains.
Il a, par la suite, indiqué que l’USFP avait, en 2011, décliné la demande de Benkirane consistant à participer au gouvernement et que ce refus était fondé sur le respect de la volonté des Marocains et conforme aux orientations du parti et à ses convictions. Il a aussi rappelé que le parti de la Rose avait entièrement assumé ses responsabilités lorsqu’il a été choisi par les Marocains en 1998 et a présenté le bilan de sa gestion de la chose publique à l’issue de son mandat, affirmant, par la même occasion, que le gouvernement sortant se doit de présenter son bilan et de rendre des comptes aux Marocains, ce qu’il a refusé de faire jusqu’à maintenant.
Il a, par ailleurs, indiqué que l’USFP a choisi Slimane Derham pour le représenter dans la circonscription de Dakhla et Abdelfattah Ahl El Makki dans celle d’Aousserd pour leur compétence et leur dévouement inébranlable envers les habitants de ces deux localités.
Lors de sa présence à Dakhla, Driss Lachguar, précise-t-on, a accordé un entretien aux médias locaux au cours duquel il a rappelé l’ancrage historique du parti de la Rose dans cette région, soulignant que l’USFP y est fortement représenté. A preuve, il a longtemps présidé aux destinées de cette région dont il a dirigé plusieurs communes et le conseil provincial. Cet ancrage s’est fortement manifesté lors des élections du 4 septembre 2016 puisque les habitants de Dakhla ont massivement voté pour la liste USFP et son mandataire, Slimane Derham qui se présentera également aux élections du 7 octobre en tant que tête de liste dans cette même circonscription. Partant de cela, le dirigeant ittihadi a affirmé que les deux sièges en lice reviendront sans aucun doute aux candidats de l’USFP.
Il a, d’autre part, expliqué aux journalistes que l’organisation du meeting de Dakhla traduit la volonté du parti de rendre justice à cette région et à toutes celles de nos provinces sahariennes dont les habitants ont consenti d’énormes sacrifices pour la défense des frontières du Maroc et de son intégrité territoriale, et ce à l’instar des habitants de l’Oriental ou de la région de Draâ-Tafilalet. Il a, en outre, déploré que le temps imparti à la campagne électorale ne lui ait pas permis de se rendre à Laâyoune et Oued Noun tout en affirmant que les chances des candidats USFP dans ces deux régions sont patentes.
Il a également précisé que l’USFP n’est point un parti électoraliste et que les sièges parlementaires ne le détournent pas de la défense des intérêts du pays et de ses causes nationales avec, à leurs têtes, la question de l’intégrité territoriale.
Concernant les éventuelles alliances postélectorales de l’USFP, le Premier secrétaire a précisé qu’il était prématuré d’en parler et que celles-ci seront conclues en fonction des résultats des urnes à l’instar des grandes démocraties où l’on ne parle d’alliances qu’après l’annonce des résultats du scrutin sans oublier de rappeler que le parti qui remporte les élections se trouvera obligé de chercher les alliances à même de lui permettre de gouverner.
Il a également précisé que les alliances se font sur la base des programmes, que l’USFP n’est aligné sur aucune partie et qu’il tient à préserver le libre-choix de ses décisions et à mettre en œuvre celles de son IXème congrès national ainsi que celles de sa Commission administrative. Dans ce sens, il a soutenu que toute alliance du parti ne saurait être conclue que sur décision de la Commission administrative et du Conseil national à l’issue de l’annonce des résultats des élections du 7 octobre.
Concernant toute éventuelle alliance avec le PJD, Driss Lachguar a affirmé que le parti de la Rose demeure ouvert au dialogue au cas où ce dernier parti remporterait les élections législatives à condition qu’il se déclare favorable à l’Etat de droit, aux libertés publiques, à la modernisation de la société, à l’égalité et aux principes constitutionnels.