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Interrogé sur le recours aujourd'hui à la « grève de la faim », le coordinateur du Groupe répond que cette décision « après épuisement de toutes les formes de luttes ». « Voici un an, nous avions obtenu satisfaction de nos revendications après une série de sit-in. Hélas, un an après, aucun des engagements n'a été tenu. Aujourd'hui à nouveau, nous nous mobilisons pour que soient mises en oeuvre les recommandations de l'IER concernant la réinsertion sociale, la reconnaissance de l'ancienneté, les droits à la retraite et à une mutuelle ».
Pour rappel, le Groupe comprenant une douzaine d'anciens détenus politiques a récemment observé un sit-in d'une quinzaine de jours devant le siège du CCDH. Mais, déplore Mustapha Bouari, « le président du CCDH nous a simplement claqué la porte ». « Nous ferons porter l'entière responsabilité de ce qui pourrait advenir à tous ceux qui ont le pouvoir de décision », a menacé le coordinateur du Groupe, annonçant que la « grève de la faim » qui commence à partir de ce lundi 19 avril 2010 se poursuivra jusqu'à « la satisfaction concrète, officielle et consignée par écrit de toutes nos revendications qui figurent dans les recommandations de l'IER et dont le contenu ne peut prêter ni à interprétations ni à louvoiements et qui ont été rappelées dans le 1er communiqué que nous vous adressé en date du 1er mars 2010 ».
Le Groupe avait annoncé, dans une déclaration à « Libé » en début mars dernier, son intention de mener toutes les formes de protestation pour faire valoir ses revendications. Le recours actuellement à l'arme de la grève de la faim préfigure une nouvelle escalade dans ce mouvement de contestation. « La balle se trouve aujourd'hui dans le camp du gouvernement et du CCDH. Ce dernier a la responsabilité de veiller à la mise en œuvre des recommandations de l'IER, il a le devoir avec le gouvernement d'honorer ses engagements », fait constater M. Bouzari, ajoutant que « la négligence des revendications de son groupe pourrait entraîner des conséquences fâcheuses ».