Le chat et l’oiseau, Complainte du cheval, Dans ma maison…de Jacques Prévert, Qu’y a-t-il ?, Je mourrai d’un cancer, Je voudrais crever…de Boris Vian et Les 400 coups, L’éléphant, qui n’a qu’une patte, La rue Saint Martin de Robert Desnos, une vingtaine de poèmes de trois grands poètes qui ont marqué l’histoire littéraire française de leur époque et par là même l’esprit et la sensibilité de J.L.Trintignant pour le grand plaisir d’une salle comble, très attentive de bout en bout au spectacle. « Ce sont des textes pleins d’humour, ils parlent de l’amour et de la mort, de l’après-guerre avec légèreté et c’est ce qui me plaît ». Et de reprendre lors d’une petite discussion après le spectacle : « Je me suis appliqué à ne pas dire leur poème politique mais leur poésie de l’amour et de la mort ». Très concentré, J.L.Trintignant a déclamé une vingtaine de poèmes de sa voix profonde, rassurante, bercé par les airs d’une musique pour violoncelle et jouée subtilement à l’accordéon par Daniel Mille. Fin et discret, l’artiste septuagénaire, emporté par les subtilités linguistiques des vers scandés a fait preuve d’un impressionnant sens de l’humour avec des « Je suis vieux, j’ai pas tellement de mémoire » alors qu’il venait allégrement de survoler une vingtaine de poèmes ou encore « Je suis très ravi que le public n’ait pas quitté la salle avant la fin du spectacle »…. D’ailleurs le ton a été donné dès le départ du spectacle avec une touche provocatrice. « Les applaudissements c’est la pire des choses qui puisse arriver à un mauvais acteur », ce qui n’a empêché la salle de lui réserver à la fin de son spectacle un standing ovation de quelques minutes. L’âge ne semble pas avoir entamé la bonne humeur, contagieuse ce soir-là, d’un grand nom du cinéma et du théâtre français.
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Après 10 ans d’absence, l’acteur français revient à Agadir : Jean-Louis Trintignant prête sa voix à trois poètesVendredi 6 Novembre 2009
Au terme d’une tournée au Maroc qui l’a conduit à Rabat, Meknès et à Casablanca, Jean-Louis Trintignant revient en star à Agadir après 10 ans d’absence, avec, sur son cœur, quelques-uns des meilleurs poèmes de trois poètes du XXème siècle : Jacques Prévert, Boris Vian et Robert Desnos. La soirée du samedi 2 novembre dans la salle polyvalente de l’IF Agadir, plus de 200 personnes sont venues découvrir pour les uns et redécouvrir pour les autres les subtilités de la langue française, et son aptitude à traduire des moments forts de l’histoire de l’humanité avec la voix d’un grand acteur. J.L Trintignant s’est amusé à prêter sa voix à ces trois poètes et transmettre à son public d’Agadir une sensibilité et une finesse, toutes deux à la hauteur de son talent.
Le chat et l’oiseau, Complainte du cheval, Dans ma maison…de Jacques Prévert, Qu’y a-t-il ?, Je mourrai d’un cancer, Je voudrais crever…de Boris Vian et Les 400 coups, L’éléphant, qui n’a qu’une patte, La rue Saint Martin de Robert Desnos, une vingtaine de poèmes de trois grands poètes qui ont marqué l’histoire littéraire française de leur époque et par là même l’esprit et la sensibilité de J.L.Trintignant pour le grand plaisir d’une salle comble, très attentive de bout en bout au spectacle. « Ce sont des textes pleins d’humour, ils parlent de l’amour et de la mort, de l’après-guerre avec légèreté et c’est ce qui me plaît ». Et de reprendre lors d’une petite discussion après le spectacle : « Je me suis appliqué à ne pas dire leur poème politique mais leur poésie de l’amour et de la mort ». Très concentré, J.L.Trintignant a déclamé une vingtaine de poèmes de sa voix profonde, rassurante, bercé par les airs d’une musique pour violoncelle et jouée subtilement à l’accordéon par Daniel Mille. Fin et discret, l’artiste septuagénaire, emporté par les subtilités linguistiques des vers scandés a fait preuve d’un impressionnant sens de l’humour avec des « Je suis vieux, j’ai pas tellement de mémoire » alors qu’il venait allégrement de survoler une vingtaine de poèmes ou encore « Je suis très ravi que le public n’ait pas quitté la salle avant la fin du spectacle »…. D’ailleurs le ton a été donné dès le départ du spectacle avec une touche provocatrice. « Les applaudissements c’est la pire des choses qui puisse arriver à un mauvais acteur », ce qui n’a empêché la salle de lui réserver à la fin de son spectacle un standing ovation de quelques minutes. L’âge ne semble pas avoir entamé la bonne humeur, contagieuse ce soir-là, d’un grand nom du cinéma et du théâtre français. Nour-Eddine SALLOUK
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